Caracas, ville politisée
Là, chers lecteurs, lectrices, amis et amies, vous allez m’excuser de ce silence presque complet. Je suis en panne d’Internet, mon modem m’a lâché, ce qui ne serait pas trop grave si je n’étais pas au Venezuela. Mais voilà, ici les modems sont aussi rares que le dentifrice ou le papier-cul. J’ai eu beau faire le tour des supposés distributeurs de la ville, aucun modem à l’horizon. « Ils doivent arriver mercredi », répondit l’un d’entre eux au saint-Thomas que je suis. Patience dans l’azur, donc.
Je profite pour l’instant de la connexion d’un voisin inattentif qui a laissé son signal ouvert. Comme je ne sais pas de quel voisin il s’agit (je ne dispose que du nom de son réseau), je n’ai pu demander de permission. C’est pas joli, ça…, je ne voudrais pas abuser, et j’y vais donc pour un petit article vite vite.
Tellement vite que je voudrais simplement vous inviter (mais seulement si vous êtes en manque de Venezuela) à écouter un reportage audio dédié à Caracas que RFI a diffusé il y a peu. Le journaliste François-Xavier Freland, qui fut correspondant de RFI et TV5 à Caracas de 2008 à 2012, raconte ce que signifie vivre dans une "ville politisée", comme il la nomme. Attachez vos ceintures, le reportage se divise en deux parties :
Pour le reste, j’ai le regret de vous annoncer que mon silence va continuer quelque temps encore ! Et pour cause : ce blog part en vacances pour quelques semaines, histoire de s’alimenter à d’autres sources… (c’est bien mystérieux tout cela !). Allez, je vous retrouve en octobre, soyez sages.