Quarantième anniversaire de mai 68 oblige, tous les jours, nous avons droit aux sempiternelles anecdotes des ex-spécialistes du jeté de pavé. La plupart d'entre eux ayant abandonné la révolution, il faut leur trouver des successeurs! Mais curieusement, le plus radical des prétendants n'est pas celui qu'on croit...
Camarade Drucker...
Bientôt la cérémonie des Revolution Awards et le suspense est à son comble: qui sera élu révolutionnaire de l'année?
Cette année les Revolution Awards, c'est comme "Le lièvre et la tortue": il y a un favori multi-récompensé sûr de lui et un outsider que personne n'attendait...
Dans le rôle du favori, on ne le présente plus: Olivier Besancenot, tenant du titre un peu sûr de lui qui, trop confiant, commet l'erreur de fin de parcours: il a accepté de participer à l'émission de Michel Drucker "Vivement dimanche" (diffusion le 11 mai prochain). Si près du but c'est dommage, 11 mois de sacrifices et de merguez-frites sur les manifs pour craquer dans la dernière ligne droite pour les petits fours de Michel...
L'outsider, celui qui débarque de nulle part c'est Didier (Barbelavie) Barbelivien: un début de parcours calamiteux (ami de Sarko, apparition au concert de la Place de la Concorde) et puis dans l'instant décisif, le coup de maître: une chanson pour le Tibet avec un refrain qui claque "Le Tibet c'est nous!" au moment ou le gouvernement essaie par tous les moyens de calmer nos clients amis chinois...Waouh, ça y est, Didier a pris le maquis!