Il paraîtrait...

dimanche 25 août 2013

- que d'après l'INSEE, en 2011, l'âge moyen des hommes lors de leur premier mariage était de 31,9 ans et de 30,1 ans pour les femmes. Que les femmes en tirent conclusions que les hommes sont plus hésitants, moins matures, plus vieux et moins jeunes, et qu’ils réfléchissent moins vite, serait de bonne guerre. Que les hommes pensent la même chose des femmes et même pire, serait basé sur de fausses interprétations, de la mauvaise foi, et une rancune tenace datant de l'époque néandertalienne peut-être, mais ne serait en rien étonnant. Toute explication bien plus farfelue est tout à fait recevable étant entendu qu’on n’attend en rien qu’elle soit véridique.
- qu’un rapport du Sénat sur la lutte anti-dopage nous apprend que, parmi les sports non olympiques, le billard est plus touché par le dopage que le golf. Ceci s’explique très aisément si on s’entraîne régulièrement et qu’on est doté d’une souplesse cérébrale tout à fait surestimée, sur-imaginée et toutefois joueuse. Le golfeur, en marchant, recharge ses batteries, à l’instar de la voiture automatique non encore créée sur le modèle de la montre dont le balancier lui permet un fonctionnement perpétuel, alors que le joueur de billard, mû par une impulsion évidente de polysémie maladive, a tendance à se perfuser plus souvent qu’à son tour, se croyant entouré de chirurgiens. Toute explication bien plus farfelue est tout à fait recevable étant entendu qu’on n’attend en rien qu’elle soit véridique.
- que selon une étude de chercheurs allemands publiée dans le Journal Health Psychologies, se plaindre et râler augmenterait l'espérance de vie. Cela vient du fait que les personnes exprimant leur mécontentement seraient moins stressées. J'en parlais il y a peu de jours, le stress nous rattrape encore, en tout cas plus exactement son évocation. Mais, je vais me permettre une petite, non, une légère contradiction. Ne se plaint-on pas mieux et ne râle-t-on pas plus lorsqu’on est bien grave trop stressé ? Il faut donc créer la cause pour créer l’effet afin de créer le bienfait ? Ou alors il faut contrarier nos enfants dès leur plus jeune âge afin de les créer râleurs pour qu’ils vivent vieux. On aura donc un monde de ronchons chiants et gueulards tout au long de leur vie, mais qui mourront tard. Génial ! Toute explication bien plus farfelue est tout à fait recevable étant entendu qu’on n’attend en rien qu’elle soit véridique.