Et au cœur de la nuit les pensées en clair-obscur défilent, s’enchaînent se déchaînent.
La nuit notre vie nous rattrape, tourne, retourne sur le grill de nos souvenirs, arrosés par nos larmes. On cherche des palliatifs, des subterfuges, des diversions, tente la fuite sous la couette, la tête enfoncée dans les stupides fleurettes des coussins. On éteint, on allume, espérant effrayer les remords et les regrets.
On en appelle à l’aide Dieu, les djinns, les anges et tous les saints. On lève les yeux au ciel, et se heurte au plafond.
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