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Le Parti Socialiste est-il complice de crime numérique contre l’humanité ?

Publié le 24 août 2013 par Copeau @Contrepoints

Université d'Eté de La Rochelle : l’atelier consacré au numérique et aux Droits de l’Homme laisse rêveur. Citant le Printemps Arabe comme exemple positif, désignant la Chine comme coupable de traquer ses opposants politiques sur le net et dénonçant le « scandale Prism », il se donne comme ambition de déterminer si le numérique est un allié ou un ennemi des Droits de l’Homme. Malaise.
Un article de Fabrice Epelboin à lire sur Reflets.info

Le Parti Socialiste est-il complice de crime numérique contre l’humanité ?
« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire »

Pour ceux qui réfléchissent à la question depuis de nombreuses années, ceux qui se sont confrontés à de multiples reprises à des violations diverses et variées des Droits de l’Homme faites à l’aide du numérique, cet atelier pose des questions de fond sur le Parti Socialiste : Est-il frappé d’un Alzheimer mâtiné de schizophrénie ? Maintient-il délibérément ses troupes dans une ignorance crasse ? Est-il complice de crime contre l’humanité ?

Le parti socialiste, mobilisé aux cotés du gouvernement, peut-il ignorer que ce dernier fourni à de nombreuses dictatures les outils indispensables à la mise sous surveillance électronique de leur opposition politique ? Pour ce qui est de ses dirigeants, certainement pas.

Du temps où l’abjection qui consiste à équiper les pires dictatures en systèmes de surveillance était l’apanage du camp d’en face, ils étaient nombreux à s’indigner, à promettre le changement, a chanter les louanges d’une démocratie universaliste… Mais ça, c’était avant.

« Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots »

De nos jours, Alexis Bachelay, porte parole de la « gauche forte » est également vice-président du groupe parlementaire d’amitié France-Qatar – grand consommateur de solutions Bull/Amesys, une société innovante dont l’État Français est lourdement actionnaire et qui équipe, outre le Qatar, une multitude de dictatures arabes.

Des technologies indispensables pour traquer des opposants, orienter les séances de torture, faire taire les journalistes et contrer les ONG. Précisément ce que semble dénoncer l’intitulé de cet atelier des Université d’Été du Parti Socialiste, qui a défaut d’être utile, promet de battre des records en matière d’hypocrisie et de cynisme.

C’est aussi ça, la gauche forte. La différence avec la droite forte tient plus du marketing qu’autre chose.

Lire l'article complet sur Reflets.info


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