Ce huitième tome reprend les premiers gags de cette saga dont la parution débuta en 1985 pour s’arrêter dix ans plus tard et relate donc les débuts du personnage imaginé par Bill Watterson. Il est quasiment impossible de ne pas s’attacher à ce petit bonhomme intelligent et à son tigre en peluche qui prend vie dans son imaginaire. Les autres personnages ne sont évidemment pas en reste, je pense notamment aux fameux monstres sous le lit, ainsi qu’à sa souffre-douleur et petite voisine : Suzie Derkins. Personnellement, c’est le passage de Calvin chez le coiffeur qui m’a fait pouffer de rire dans ce tome.
Si le lecteur se laisse volontiers subjuguer par ce plongeon mélancolique dans le monde de l’enfance, il appréciera également le regard critique offert sur le monde des adultes et sur la société en général. Mêlant critiques acerbes, réflexions intelligentes et humour subtile, « Calvin et Hobbes » est ce qu’il se fait de mieux en strips !
Visuellement, le dessin de Bill Watterson est d’une grande simplicité et encore un peu maladroit lors de ces premiers gags, mais ces visuels aux décors quasi inexistants permettent de mettre l’accent sur les personnages et sur des textes d’une finesse rare.
C’est drôle, attendrissant, intelligent… et culte !
Lisez également la série Herobear & The Kid !