All eyes on... Travis Garland

Au départ, je comptais juste vous balancer le dernier clip de Travis Garland sur Facebook. Mais alors que je cherchais un lien vers ses EP sur le blog, je me suis rendue compte que je ne vous avais jamais réellement parlé de ce jeune homme. And that’s a shame, mes amis. J’ai donc estimé qu’il me fallait réparer cette terrible erreur en vous concoctant un petit All eyes on…

C’est au sein du boys band américain NLT que Travis Michael Garland a débuté, aux côtés de Justin Joseph ‘JJ’ Thorne, Vahe ‘V’ Sevani (le frère d’Adam Sevani aka le meilleur acteur Step Up de tous les temps) et Kevin McHale qui officie désormais… dans Glee, sous les traits du personnage Artie Abrams. Oui, c’est du dossier.

Le premier single That Girl a vu le jour en 2007. Moi j’aimais surtout (ah ben oui, parce que je connaissais avant, ma réputation en prend encore un coup, je sais) She Said, I Said (Time We Let Go), une production signée Timbaland. Karma Au final, ce sont une dizaine de titres qui ont été dévoilées en grande partie en digital, en prévision d’un album Not Like Them qui n’aura jamais vu le jour. Travis a confirmé la fin du groupe sur MySpace en 2009 et c’est sur le même réseau social qu’il a commencé sa carrière en solo en proposant des reprises mais aussi quelques démos, notamment celle de Sexy Together dont le chanteur a décidé de se passer  et qui a finalement atterri avec d’autres paroles dans les mains… de Justin Bieber, rebaptisée Never Say Never.

C’est en 2010 que Travis Garland a présenté officiellement son premier single Believe, produit par Danja, sur le plateau d’American Idol. Le morceau a été commercialisé sur la toile et après avoir demandé à son label Interscope de le libérer, c’est à nouveau internet que le jeune homme de 24 ans a choisi pour véhiculer sa musique avec les EP Fashionably Late I (téléchargé à plus de 50 000 reprises) et II, le dernier volume étant résolument plus urbain. « C’était une évolution naturelle pour moi de poursuivre cette route avec ma musique. Je viens d’un environnement plus soulful, je chantais à l’église », a-t-il expliqué au blog The Next 2 Shine.

Il ne vous aura sans doute pas échappé que le chanteur a souvent oscillé entre la pop et le rnb mais sa collaboration de longue date avec l’équipe de producteurs The Stereotypes (Far East Movement, Ne-Yo, Justin Bieber, Daley…) l’aidera enfin à trouver sa voie. « Je connais ces gars depuis que j’ai 16 ou 17 ans. On a fait des sessions d’écriture ensemble, des chansons pour d’autres artistes. Quand j’ai quitté Interscope, je les ai pourchassés et on a organisé une réunion. L’alchimie fut immédiate et on ne s’est plus retournés depuis », a raconté Travis Garland.

Il y a quelques jours, Travis a dévoilé Clouds, le clip du premier extrait de son album éponyme disponible le 10 septembre prochain. Celui-ci paraîtra sous le label indépendant Stereotypes Music. « Au cours de mon expérience passée signé sur un label, j’ai découvert tous les avantages et inconvénients. Cette fois, je vais vraiment prendre mon temps, avait-il annoncé au LA Times en mars dernier. Si quelqu’un me fait une proposition, comprend vraiment le projet et que c’est une bonne situation, alors on foncera. » Pour l’heure, Travis Garland tient surtout à prouver qu’il est là pour rester. « Une fausse idée couramment répandue à mon propos est que je suis jetable. Que je ne suis qu’un mec de boys band, qui vient et qui part. Mais je suis un véritable artiste, j’ai quelque chose à dire », assure-t-il. Et je veux bien le croire.

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