Barack Obama traverserait un léger coup de blues selon des confidences de membres de son équipe au New York Times.
Les raisons sont simples. Tout d'abord, Obama ne voit plus la fin de la lutte avec Hillary Clinton. Cette lutte interne l'épuise et, selon ses proches, il perçoit bien l'avantage que MCCain peut en tirer.
Ensuite, le révérend Wright "en remet une couche" lors d'une émission de forte audience et ravive une polémique qu'il souhaitait voir terminée.
Dans le même temps, les enquêtes montrent que les attaques sur l'élitisme ont prise. Ces deux derniers facteurs lui éloignent les "blancs de la classe ouvrière". Si tel devait être le cas, l'Indiana passerait hors de portée.
Bref, une nouvelle fois, les primaires du 6 mai ne règleraient rien. Et tout continuerait.
Pour la première fois dans la campagne, le camp Obama a le blues face à une issue qui devient insaisissable.