Les Anglais sont des joueurs invétérés et parient sur tout et n’importe quoi. Récemment, un de leur sujet favori fut la venue au monde du bébé royal. Les paris sur le choix du prénom, sur le sexe, le poids de l’enfant, sa date et son heure de naissance, etc, ont fait le bonheur des bookmakers. Mais l’excentricité du choix des paris ne se limite pas à la famille royale…
Au-delà des grands classiques comme les tournois de foot, les finales de Wimbledon, les courses de chevaux, et tous les grands événements sportifs, les émissions télé de type “reality shows” sont aussi les terrains de jeux des parieurs anglais: qui va gagner Big Brother ou l’Eurovision? Ou alors qui sera viré en premier du show “I am a celebrity, get me out of here!”. Tous les prétextes sont bons.
Bien sûr, il y a aussi la loterie nationale et toutes ses variantes du type “euromillions” et les grandes courses traditionnelles de chevaux telles que le Grand National. Pour de tels évévements, les Britanniques s’associent de plus en plus pour jouer. On parie en groupes, entres amis, collègues de travail ou membres d’une même association sportive ou autre. Les paris sont devenus au fil du temps beaucoup plus acceptables, ne se limitent plus aux hommes mais aussi aux femmes et à de plus en plus de jeunes.
Enfin, les façons de jouer sont aussi en pleine révolution. Les rues commerçantes des villes britanniques sont toujours parsemées de “betting shops” - comme nos rues le sont de boulangeries - , des magasins truffés d’écrans où l’on vient pour faire des paris en tout genre. Vus comme des repères de joueurs invétérés majoritairement de sexe masculin et d’un certain âge, il est rare d’y trouver la jeune génération de joueurs qui, elle, opère via internet et téléphone portable… Les bookmakers anglais ont développé toutes sortes d’Apps pour parier en quelques clicks!
Mais il existe un envers du décor : l’addiction. En 6 ans et depuis le développement des jeux sur internet, le nombre d’”addicts” a doublé pour atteindre le demi-million. Un chiffre que le gouvernement cherche à faire descendre en légiférant les jeux en ligne.
E.B