Baies ailées j’ai marché sur le cœur grondant de l’excellent printemps
de qui ai-je jamais soutiré autre femme
qu’un long cri et sous ma traction de lait
qu’une terre s’enfuyant blessée et reptile entre les dents de la forêt
net trop plein du jet
me voici dans les arrières des eaux
et roucoulant vos scrupuleuses colombes
assis mets vrais pour les oiseaux
que toutes les trames en vain se nouent
que tous les moulins à prière à gauche tournent
que tous les fleuves lancent à la face des villes le gant souple et chaud d’un paquet de mules noires et de tresses
Mais paix cris de femelle. Si douce on la croirait un crépi inventé pour la fouille attentatoire de mes doigts. Paix. Vous tous fermez la porte aux dromadaires. Il n’y a plus de machine à traire le matin qui n’est pas encore monté. J’ai des mains bleues qui tout arrêtent. Ma langue est bleue. Bleus mon or et l’orgueil du sang des maudits qui tournent vers moi la tête. Si vous saviez. J’ai renversé toutes les pierres toutes les peines toutes les prières. Vite ! météore aux ailes de comète. Météore au cœur d’améthyste donne-moi le mot de passe météore au cœur de pélican friable
météore qui revient tous les dix ans sur les lieux du crime météore pèlerin de Sibérie
tous mes cailloux sont d’offense
Point d’huile.
La loi est nue.