A l’ombre de mes chimères
Au-delà de la lumière
Tu respires
Tu respires, tu vis, tu soupires
A l’ombre de mes souvenirs
Tapis au fond de ma chair
De mon cœur qui expire
L’ombre de toi soupire, volète et déchire
L’espace entre nous, frangé de désirs
Les traits de ton visage, mirage qui vacille
Ombrent les nuages aux contours qui s’effilent
File le temps qui glisse à l’autan des transes
D’un passé révolu si présent dans l’absence
A l’ombre de ta tombe
Sous l’ombrage des grands arbres
Le silence se fait sombre et plombe l’air qui tombe
Ton ombre évanescente traverse l’espace ouvert
Plongeant mon regard sombre au fond de la pénombre
Une palombe fendant l’ombre
Vient déchirer le ciel
Emportant sur ses ailes
Ma peine qui succombe