D'une politique environnementale défensive à une politique environnementale offensive en mer du Nord.
Le phoque: lien entre côte et mer
Le ‘Plan Phoque’ de 1993 n’a pas seulement existé sur papier, mais il a également en grande partie été réalisé dans les 15 années suivantes. Des mesures de rétablissement concrètes furent mises en oeuvre, qui ont donné lieu à une augmentation de la biodiversité dans l’embouchure de l’Yser et alentours ainsi qu’au retour des phoques.
Aujourd’hui, nous présentons un nouveau plan d’action. L’intention est de passer à une politique offensive en vue d’augmenter la biodiversité en mer du Nord. Outre des mesures défensives (entre autres, l’interdiction de certaines activités), nous voulons aussi examiner de plus près comment donner un coup de pouce à la nature elle même.
Parmi les possibilités qui se présentent à nous aujourd’hui, citons la construction de récifs artificiels offrant un havre de paix à toutes sortes de poissons et d’autres espèces, mais aussi la mise en place de plateformes spécialement aménagées. C’est pourquoi nous choisissons à nouveau le phoque comme marque de qualité. De telles mesures aident en effet les phoques de manière très directe : elles procurent non seulement plus de nourriture, mais également des aires de repos. Plus il y aura de phoques, plus ce sera une indication du succès de l’action.
Le plan d’action commence par une phase expérimentale. Les zones où des éoliennes ont été construites constituent notre champ d’expérimentation. Elles sont l’endroit idéal pour soumettre les mesures précitées à un test scientifique. Les parcs éoliens étant difficilement accessibles aux navires, ils font l’objet d’une interdiction de navigation et de pêche. Grâce à cette interdiction, une vaste aire de repos peut être créée dans la zone réservée à ces parcs. En outre, nous constatons d’ores et déjà que la présence de pylônes et de fondations peut avoir un effet positif sur la biodiversité. Il est clair que ces zones sont les plus appropriées pour mener à bien nos actions.
Le phoque constitue une marque de qualité: on le trouve pas dans une mer polluée pauvre en substances nutritives. Le nombre de phoques constitue une indication manifeste de la richesse de l’écosystème. Un écosystème plus riche, voilà l’objectif que nous mettons clairement en avant aujourd’hui.
Je tiens à remercier toutes celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont participé à l’élaboration de ce projet. J’espère pouvoir compter sur le même soutien et la même application lors de la mise en oeuvre des plans. Je vous souhaite beaucoup de succès !
Johan Vande Lanotte,
Ministre de la mer du Nord
Approbation du projet de Plan d’aménagement des espaces marins
Le Conseil des Ministres belge a approuvé ce jour le projet de Plan d’aménagement des espaces marins. Celui-ci fixe notamment deux zones réservées à l’aménagement d’un atoll énergétique. Une première zone se situe au large de Zeebruges, une deuxième à hauteur de Blankenberge-De Haan.
Lire la suite...
Nieuwpoort-Le Touquet : 140 km !
Et pendant ce temps, en France, près du Touquet, à 140 km plus au sud seulement, Fabrice Gossellin, un chasseur-pêcheur à pied, membre de "Chasse pêche Nature et Traditions" crée le "Collectif de défense contre la prolifération des phoques" : "Nous trouvons les phoques trop nombreux sur notre littoral. Ils provoquent des nuisances et se montrent dangereux pour les pêcheurs à pied. Nous ne voulons pas tirer à coups de fusil sur les phoques, mais nous souhaitons que leur population soit régulée. »
Ils sont cons ces belges !