Apres la revelation d'une troisieme affaire de viol par un chauffeur de taxi ou une personne se presentant comme tel, il est temps de faire le point sur les moyens de differencier un vrai taxi d'un faux.
Lundi, la Federation nationale des artisans taxis (FNAT) a emis un communique alertant sur les vehicules clandestins ou faux taxis. Rappelant qu'il s'agit d'une profession reglementee, la FNAT precise que le conducteur de taxi doit presenter un casier judiciaire vierge et qui doit le rester durant toute la duree de son activite, sous peine de se voir retirer sa carte professionnelle. Et de donner des indices pour differencier un vrai taxi d'un faux. Selon la FNAT, on reconnait un taxi grace a plusieurs elements : A l'exterieur: - la presence d'un globe lumineux de couleur blanche pose sur le toit du vehicule et en etat de fonctionnement; - la plaque rappelant le numero de la licence fixee sur l'aile avant droit du vehicule; - un horodateur visible sur la lunette arriere sur lequel figurent des chiffres lumineux indiquant l'heure de fin de travail du chauffeur; - sur le coin inferieur gauche du pare-brise, la carte professionnelle du chauffeur. A l'interieur: - la presence d'un compteur horokilometrique situe au centre du tableau de bord et visible depuis les sieges arriere; - un autocollant transparent appose sur la vitre arriere gauche, reprenant les elements de base de la reglementation, les tarifs en vigueur, ainsi que le numero d'immatriculation du vehicule; - des bulletins de voiture, delivrables sur simple demande a l'issue de la course, comportant notamment le numero d'immatriculation du vehicule. En cas de probleme, vous pouvez alerter la societe pour laquelle le chauffeur travaille (en indiquant son numero de plaque d'immatriculation, indique a l'interieur du vehicule) ou contacter la prefecture pour porter plainte.
Jean-Philippe Ksiazek AFP/Archvies Manifestation de taxis le 27 septembre 2007 a Lyon