genre: action
Année: 2009
durée: 1h40
l'histoire: Un meurtre oblige Don Toretto, un ancien taulard en cavale, et l'agent Brian O'Conner à revenir à L.A. où leur querelle se rallume. Mais confrontés à un ennemi commun, ils sont contraints à former une alliance incertaine s'ils espèrent parvenir à déjouer ses plans. De l'attaque de convoi aux glissades de précision qui les mèneront hors de leurs propres frontières, les deux hommes trouveront le meilleur moyen de prendre leur revanche : en poussant les limites de ce qui est faisable au volant d'un bolide
la critique d'Alice In Oliver:
On ne présente plus la saga Fast and Furious, nouvelle franchise motorisée et calibrée pour cartonner dans les salles obscures. Néanmoins, avec le précédent opus, donc Fast and Furious Tokyo Drift, les producteurs n'ont pas rencontré le même succès qu'à l'accoutumée.
En même temps, Vin Diesel, grand héros de la franchise, n'était plus de la partie et effectuait une courte apparition. Qu'à cela ne tienne, l'acteur est de retour dans Fast and Furious 4, réalisé par Justin Lin en 2009.
En dehors de Vin Diesel, ce film d'action réunit Paul Walker, Michelle Rodriguez et Jordana Brewster. Ce quatrième épisode marque donc le retour du casting originel. Fast and Furious 4 réunit tous les ingrédients qui ont fait le succès du premier, à savoir des héros dénués de cervelle, des dialogues idiots, des belles voitures effectuant les pirouettes les plus insensées et des bimbos qui se déhanchent sur le capot des superbes véhicules. Certes, la formule est vraiment limitée et pour le moins stupide.
Pourtant, le public est toujours an rendez-vous. Quant au scénario, il n'est qu'un prétexte à toute une série de cascades sans queue ni tête. Attention, SPOILERS ! De retour à Los Angeles, Dominic Toretto doit régler une affaire urgente : venger la mort de l'amour de sa vie Letty.
De son côté, l'agent du FBI, Brian O'Conner doit aider les fédéraux à arrêter un trafiquant d'héroïne du nom de Braga. Confrontés à un ennemi commun, Dom et Brian sont contraints à former une alliance incertaine s'ils espèrent parvenir à déjouer les plans de Braga.
De l'attaque de convoi aux glissades de précision qui les mèneront hors de leurs propres frontières, les deux hommes trouveront le meilleur moyen de prendre leur revanche: en poussant les limites de ce qui est faisable au volant d'un bolide.
Dès son introduction, le film a le mérite de présenter les hostilités via une course poursuite invraissemblable entre un poids lourd et Vin Diesel et sa petite équipe. Lors de cette introduction nerveuse et dosée à la testostérone, les voitures volent, roulent à plus de 150 km/heure en marche arrière...
Bref, on croit rêver ! En même temps, la saga obéit à certains codes. Aussi, mieux vaut fermer les yeux sur les nombreuses invraissemblances et le côté nanar d'une franchise destinée prioritairement aux fans de tunning. Personnellement, je dois l'avouer: je déteste ce genre de film.
Ensuite, Fast and Furious 4 se prend beaucoup trop au sérieux. Ce qui le rend encore plus agaçant. Enfin, dans ce désastre cinématographique, qui vaut uniquement pour ses cascades grandiloquentes, le réalisateur, Justin Lin, a du mal à faire la part entre les différents protagonistes du film.
En vérité, le scénario de Fast and Furious 4 se résume à uniquement à une compétition entre des gros mâles, fiers de leurs biceps et de leur nouvelle caisse, censée refléter leur pseudo virilité. Continue ???
Note: je passe !