Alan Rusbridger
LONDRES, Royaume-Uni – Démocratie, démocratie ! liberté d’expression, liberté d’expression ! droit de l’homme, droit de l’homme ! crient-ils urbi et orbi en donnant des leçons aux autres or, eux-mêmes s’en contrefichent. Selon Alan Rusbridger, rédacteur en chef du Guardian, un haut fonctionnaire du gouvernement britannique a exigé du quotidien la destruction des fichiers et documents détenus par lui liés à la surveillance de la masse de l’Agence nationale américaine de sécurité (NSA) , relatif à la surveillance de la téléphonie mobile et de l’utilisation d’Internet.
Si ça se passait en Afrique, les cris d’orfraie et les indignations sélectives allaient fuser. Mais, comme ça vient des Etats-Unis ou de l’Angleterre -rappelons-le-, cette dernière qui a été aussi espionnée, même comme c’est moindre par rapport aux autres pays, on n’en serait pas là. Regardez comment ces gens agissent avec l’Egypte parce que leur poulain a été déposé par le peuple, des Etats-Unis à l’UE en passant par la France ou l’Angleterre.
Pour Alan Rusbridger, qui a révélé l’affaire hier, il y a deux mois de cela, qu’il avait été contacté par le fonctionnaire britannique en question mais, il lui avait résisté. Ce dernier prétendais représenter les vues du premier ministre britannique David Cameron. Alan Rusbridger explique:
"Il s’en est suivi deux réunions au cours desquelles, il a exigé la destruction de tout le matériel en notre possession » Le ton était inébranlable, voire cordial mais, en filigrane, il y avait une menace implicite indiquant que, au sein du gouvernement, il y avait une approche beaucoup plus draconienne."
C’est ça leur démocratie ?
Serge Lama – J"suis cocu mais content!