Poche: 320 pages
Editeur : Harlequin (1 août 2013)
Collection : Les Historiques
Langue : FrançaisISBN-10 : 228028541X
ISBN-13: 978-2280285414Prix : 6,75€
Disponible en liseuse : oui
Son résumé :
Londres, 1813
Aux noces de son ami Nicholas, Hal Waterman a le coup de foudre pour Elizabeth, sœur de la mariée. Mais échaudé par les femmes trop séduisantes, il s’éloigne, laissant Elizabeth se marier avec un autre. Or voilà que, sept ans plus tard, la jeune femme perd son époux. Celui-ci la laisse criblée de dettes avec un enfant à élever. En l’absence de sa sœur, partie à l’étranger, Elizabeth ne sait que faire, d’autant qu’elle se refuse à accepter la protection de sir Gregory, le meilleur ami de son époux, qui lui fait une cour assidue. C’est alors qu’envoyé par Nicholas, Hal sonne à sa porte. D’abord soulagée, Elizabeth ne sait si elle doit se réjouir, car, contrairement à sir Gregory, Hal ne lui témoigne que du mépris.Lire un extrait : ici
Mon avis :
La soeur de la mariée est un titre bien peu évocateur, je dois dire. En effet, Elizabeth Wellingford n’aura ce statut qu’au tout début du roman le temps que sa soeur Sarah se marie à Nicholas, le meilleur de notre héros Hal Waterman. Un bien drôle de héros qui plus est puisque celui-ci connaît quelques problèmes d’élocution le forçant à s’exprimer à l’aide de courtes phrases. Mais hormis cette petite tare, il est bien sûr bâti comme un apollon.
Quant à Elizabeth, c’est une beauté à couper le souffle et cela n’a pas échappé à Hal bien entendu mais il se méfie de ce genre de beauté qui lui rappelle tant sa mère – une vraie despote, soit dit en passant, qui s’évertue à essayer de gérer la vie de son fils de A à Z. Bref, Hal s’abstiendra de toute tentative et 7 ans s’écouleront avant que nos deux héros se retrouvent. Elizabeth s’est entre-temps mariée mais voilà que son époux Everett vient de décéder la laissant seule avec un fils à élever et surtout des dettes.
Un début un tantinet trop long
Je ne dirais pas que je me suis ennuyée mais presque. Le temps que l’auteure mette l’histoire en place, on en est à la moitié du roman. Non pas que Hal et Elizabeth n’aient pas d’échange, mais cela reste très courtois.
Hal ayant proposé ses services pour régulariser les finances d’Elizabeth, il passe ses matinées à éplucher les comptes dans le bureau du défunt tandis que la dame se mure dans son atelier de peinture. Pas vraiment donc de quoi nous faire grimper au rideau d’autant plus que Hal met un point d’honneur à s’occuper de David, le fils d’Elizabeth, en qui il voit le petit garçon qu’il fut jadis, lui aussi terrassé par la mort de son père.
Hal VS Holburn
Ça commence à devenir intéressant quand Holburn, le meilleur ami de feu Everett, s’intéresse de très près à Lisbeth comme il aime à l’appeler et que Hal s’en rende compte. De son côté, Holburn fait le même constat et s’ensuivra un vrai combat de coqs… qui ne restera que verbal à mon grand désarroi! J’aurais en effet aimé un peu plus de testostérone en action.
Bref, bien évidemment cette chère Liz a de véritables œillères et ne s’apercevra des intentions d’Holburn que tardivement. Au risque de mettre sa réputation en péril ?
Une réputation à préserver
Réputation, parlons-en justement! C’est un mot qui revient très souvent dans cette histoire, trop peut-être. A cette époque, tout était question de bonnes mœurs et de bienséance. Impossible par exemple pour une femme de la bonne société d’exercer le métier d’artiste sans être comparée à une catin de bas étage! Elizabeth a un véritable don mais doit le cacher. Seul Hal l’encourage dans cette voie.
Ensuite, il y a cette histoire de veuvage. Pendant tout le roman, Elizabeth ne cesse de naviguer entre le sentiment de fidélité qu’elle doit à son défunt époux et cette attirance de plus en plus prononcée envers Hal. Lui, de son côté, n’envisage pas un seul instant qu’elle s’intéresse à lui. Bon au début c’est bien gentil de garder ses distances et de se lancer des regards langoureux mais au bout d’un moment, on a juste envie de dire : "Bon quand est-ce qu’ils vont passer à l’action ces deux-là?!! "
Donc, si vous êtes à l’affût de scènes charnelles, passez votre chemin. Il n’y en aura qu’une, certes très réussie je vous rassure, mais trop tardive à mon goût. Et après tout s’enchaîne très vite… aux oubliettes le veuvage et ses 1 an de délai obligatoire!!
En conclusion :
Je dois dire qu’il m’a manqué une touche plus prononcée de sensualité à cette histoire pour qu’elle me transporte réellement. Néanmoins, elle reste agréable à lire. Les personnages secondaires y sont pour beaucoup d’ailleurs. Tantôt attachants (le petit David), tantôt horripilants (la mère de Hal), ils contribuent à rendre Hal et Elizabeth un peu proches du lecteur à force de compassion pour eux.
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