C’est le 26 avril 1986, il y a 22 ans, au matin que, l’un des quatre réacteurs de la centrale de Tchernobyl, située à l’extrême nord de l’Ukraine, près de la Russie et du Belarus explosait en répandant un nuage toxique qui a contaminé une grande partie de l’Europe, dont le nombre de victimes est impossible à chiffre, d’autant plus que les mesures de sécurité n’ont pas été prises partout.
Un bilan de l’ONU datant de 2005 avait estimé à 4000 le nombre de décès avérés ou à venir par suite de cancers, en Ukraine et dans les pays limitrophes, alors que selon des estimations officieuses, plus de 25 000 « liquidateurs » dépêches après l’explosion sur le site pour construire un sarcophage autour du réacteur éventré, ont trouvé la mort.
Cet anniversaire a été l’occasion pour les anti-nucléaires de manifester leur opposition à l’énergie nucléaire, au moment où il s’avère que dans l’état actuel des connaissances techniques et de la faible capacité de production d’électricité par les énerves renouvelables, il est impossible de s’en passer.