Il est des thérapies qui sont uniques et genrées.
(Correction. Que les contraintes sociales ont genré. whatever)
L’une d’elle : la hair coiffure therapy, ou comment une femme en arrive au besoin de se couper ses cheveux.
Pourtant ses cheveux vont bien. Leur coupe tient la route, colle avec le visage, les cheveux sont en assez bonne santé, la couleur est harmonieuse aussi.
Mais un jour, commence à se manifester une petite voix sourde, très vite assourdissante. Et là, la femme claironne : "il faut que j’aille chez le coiffeur."
Notez bien qu’elle n’a pas exprimé et clairement identifié le besoin. Traduisez donc : "j’ai besoin qu’on s’occupe de moi, qu’on me chouchoute, qu’on me prenne en charge".
Il est là, le vrai besoin, celui qui se cache, tapi derrière les 65 euros de note (best case scénario)
J’entends d’ici les voix rabat-joie saboter à coup d’arguments pseudo-rationnels :
"ce n’est pas vraiment un besoin, c’est une envie" "il faut mieux aller se faire une bonne marche pour s’aérer l’esprit" "c’est d’un superficiel et c’est coûteux!".
Je balaye (californien et 2 couleurs s’il vous plait) d’un revers de sèche-cheveux ces arguments stériles.
Oui s’occuper de l’extérieur permet de s’occuper de l’intérieur;
Non ça ne résout pas les problèmes, mais un oui un massage du crâne chevelu peut effacer les tensions qui en résultent.;
Oui on peut prendre une décision de premier ordre pendant que le super soin défatiguant-déstressant-revitalisant-hydratant-autressiaffinités agit sur nos cheveux;
Oui on peut trouver une solution à un épineux souci tandis que le casque enveloppe nos cheveux de sa bienheureuse chaleur;
Parce que lorsqu’on arrive chez son coiffeur préféré, dès le pas de la porte, il est écrit qu’on nous prenait la tête en charge. Complètement. Dedans, dehors, à l’intérieur, à l’extérieur, et même sur les côtés. Tu laisses tes problèmes à la porte, et tu donnes ta tignasse à ton coiffeur.
Et là, à chaque fois, au shampoing-soin-massage-organismique du cuir chevelu, il m’arrive la même chose : j’ai une idée, une lumière, une solution, une piste. Elle vient toute seule.
La réalité est donc là : on en sort plus belle dehors, plus zen dedans.
Moralité : laisse ta tête au coiffeur, elle te le rendra bien.