Cet article est une autre réflexion suit à ma participation à Mesh. Comme je le mentionnais dans un article récent, je me sentais dans une nouvelle ruée vers l’or: les communautés en ligne. C’était vraiment le buzzword, avec un autre tout à fait relié: Facebook.
C’était plein là-bas d’entrepreneurs qui avaient un nouveau site pour “bâtir une communauté”. Mais à un moment donné, ça sature. On manque de temps pour participer à toutes ces discussions. Je viens de lire un article qui est aussi de cet avis.
De plus, au Québec, on a droit à toute l’offre anglophone et toute celle francophone. Par exemple, pour bâtir son réseau d’affaires, vous pouvez utiliser LinkedIn ou Viadeo. Qu’est-ce qui arrive si vous investissez du temps dans un site pour vous rendre compte à la fin de l’année que ce n’est pas le bon site à utiliser? Ça peut devenir frustrant de miser sur le mauvais cheval. Par la suite, il est difficile de passer de l’un à l’autre. Heureusement, certains trouvent des solutions pour le faire, comme par exemple ici pour picasa et flickr.
Mike Arrington expliquait à la même conférence qu’à son avis, il y a deux barrières à l’entrée pour une entreprise sur le net:
- La barrière technologique. Est-ce que votre site utilise une technologie utile et difficile à maitriser?
- L’effet réseau. Est-ce que votre site occupe toute la place dans un marché donné?
L’effet réseau peut devenir très important dans les sites communautaires. Comme on peut le lire dans cet article classique de Kevin Kelly, la valeur du réseau croit de façon exponentielle avec son nombre d’utilisateur. Il donne l’exemple des fax. 1 fax seul ne vaut rien. Un réseau de 2 fax est déjà mieux. À mesure que de nouvelles personnes se procurent des fax, les possibilités de communications se décuplent. De ce que j’ai vu là-bas, plusieurs sites sont des coquilles vides qui misent presque exclusivement sur l’effet réseau pour se développer.
Cette réflexion m’amène au deuxième buzzword de la conférence: Facebook. Selon wikipedia, ils ont en ce moment 20 millions d’utilisateurs, dont 600 000 à Toronto, leur plus importante communauté. Récemment, ils lançaient leur plate-forme pour développeurs. Celle-ci permet à quiconque d’intégrer son application sur Facebook et de croitre avec ce réseau déjà énorme.
Je trouve cette idée très intéressante. Les liens de confiance entres membres d’une communauté sur Facebook sont déjà établis, la plupart étant des amis. Au lieu de créer une communauté dont les membres qui ne se connaissent pas se réfèrent des services, pourquoi ne pas intégrer une telle fonctionnalité à même Facebook? Je pense que la réponse à cette question deviendra plus évidente à mesure que Facebook grandira alors que le nombre de sites communautaires continuera d’augmenter