Jean-Luc Mélenchon n'a d'ennemis qu'à gauche, et cela commence à plus que se voir.
Ses rentrées politiques et ses tentatives de rebond se suivent et se ressemblent : haro sur les socialistes, avec un style et des mots qui ne fracassent rien d'autre que le débat démocratique.
Cette dérive politique semble ne plus avoir de limite. Peut être veut-il tenter d'empêcher l'unité de la gauche si nécessaire face à la montée de l'extrême-droite, et à celle que nous appelons de nos vœux pour les municipales, mais cette dernière provocation ne nous fera pas changer de ligne ni d'attitude parce que l'intérêt du pays comme celui des progressistes est dans le rassemblement.
D'ailleurs nous espérons que le Parti Communiste se dissociera de ces propos et de ces outrances.
David Assouline, porte parole du Parti socialiste