Robi ouvre le bal de cette avant dernière journée du Brussels Summer Festival 2013. Le nouvel enfant terrible de la cold wave Made in France se produit sous le chapiteau du Magic Mirrors sur la place des Musées. Elle semble être habitée sur scène. Sa crinière donne de la rondeur à ses mouvements sensuels et féroces. Ses murmures vous donnent la chair de poule. Robi est une découverte que je ne peux que vous encourager à aller écouter lors de son prochain passage près de chez vous.
Ma relation avec la jeune chanteuse se limitait à son clip On ne meurt plus d’amour et à notre délicieuse rencontre dans un café parisien. Vivre Robi en concert est apporter de la dimension à son expérience musicale.
Vous vous invite à découvrir Robi en interview :
En attendant la prestation de Benjamin Schoos, je me balade en backstages où je découvre le gagnant de la saison 2 de The Voice Belgique. David Madi est venu jouer le guest surprise en troisième partie de la soirée. Tiens, tiens, Kate O’Sullivan est dans le public. Elle a fait le déplacement pour son ami et ancien concurrent dans l’émission.
Il est 20h30 lorsque Benjamin Schoos monte sur scène. En regardant l’artiste, je me demandais combien de vies aura-t-il eu ! Je l’ai connu sous la forme de Miam Monster Miam, je l’ai retrouvé en « Phantom » au Nouvel an belge parisien aux côtés de Lio et Jacques Duvall (voir vidéo ci-dessous de notre rencontre).
Aujourd’hui, il se présente face au public en français dans le texte avec toute sa petite bande : un catcheur et une chinoise vivent devant nos yeux de multiples aventures. Les performances théâtralisantes de Benjamin Schoos sont remplies de gadgets et de bons mots.
Je laisse l’artiste au costume sombre à son match de catch et m’en vais voir La Pegatina. Qu’il est bon de voir la foule sauter les bras en l’air tel un seul homme au Mont des Arts. Ils savent mettre le feu ces espagnols. Ambiance kermesse assurée avec le sourire et la bonne humeur contagieuse.
22h tapante, cette soirée se termine avec LA gloire nationale du festival. Si les Francofolies de Spa ont eu le Grand Jojo, si le bal populaire a eu Sandra Kim, les organisateurs du BSF ont préféré le plus rockeur d’entre nous, le plus belge d’entre tous : Arno.
La voix cassée, les cheveux gris et le costume des grands jours, Arno a quitté sa terrasse de la rue Antoine Dansaert pour faire quelques pas jusqu’à la scène du Mont des Arts. Le rock n’est pas mort, il sera éternel tant qu’Arno nous fera vibrer.