Je débute en jardinage. Je tâtonne, j’hésite, j’expérimente, j’observe. Et, parfois, je me laisse un peu dépasser par les événements, trop confiante dans le cycle immuable des saisons et dans dame nature. Exposons la chose en détail : nous sommes dans la seconde quinzaine d’août, et le pommier décoratif nous offre une deuxième floraison. Dans le même temps, la glycine nous offre sa troisième, la deuxième ayant eu lieu il y a à peine plus d’un mois. Est-ce bien normal tout ça ?
Pour la glycine, j’ai lu sur je ne sais plus quel site web qu’une deuxième floraison n’était pas rare. Soit. Mais pour les autres manifestations jardinières, qu’en est-il ? et si c’était la faute des chenilles ? En quelques semaines, au début de l’été, le jardin a été envahi (le mot n’est pas trop fort) de chenilles velues et voraces (photo ci-contre à droite). Nous avons tardivement réagi, laissant à ces bêtes tout loisir pour boulotter vitesse grand V les feuilles de la glycine et celle du pommier (photo ci-contre à gauche), transformant le tout en dentelle, tout en épargnant (et vous m’en voyez ravie) la clématite, le lilas, les tomates et le basilic.
Fin juillet, à la veille de partir en vacances, nous avons procédé à une extermination manuelle des chenilles, c’était beurk, mais la survie de deux arbres du jardin en dépendait. L’opération beurk s’est poursuivie jusqu’à il y a une dizaine de jours, mais dans de moindres proportions. J’ignore si cette fin d’attaque des chenilles y est réellement pour quelque chose, mais toujours est-il que le pommier refait des feuilles, des belles bien vertes (on peut en apercevoir sur la photo ci-contre à gauche, près des feuilles grignotées). Plus fort encore, il refait aussi des fleurs, alors que les pommes sont déjà en train de mûrir et feront bientôt le délice des oiseaux :
Idem pour la glycine, qui a aujourd’hui près d’une dizaine de grappes fleuries et qui, elle aussi, fait pousser plein de jolies feuilles tendres, comme au printemps :