Cette étude, menée par des chercheurs de l’Université de l’Utah, de l’Arizona et de l’Institut de l’enfance de Californie montre que des souris nourries avec un régime « sucré » comprenant l’équivalent humain de 3 canettes de boissons gazeuses par jour ont des durées de survie bien inférieures à celle de souris nourries avec un régime alimentaire normal. Le régime alimentaire sucré était à base de à base de sirop de maïs riche en fructose et en saccharose, un édulcorant couramment utilisé dans l’alimentaire et les boissons sucrées.
Compétitivité, reproduction et survie en question : Après 26 semaines de régime alimentaire sucré ou de régime alimentaire normal, la compétitivité, la reproduction, la survie et les mesures métaboliques ont été évalués dans les deux groupes de souris. Les chercheurs constatent que,
· les souris femelles nourries avec le régime sucré,
- ont un risque double de décès,
- un taux de cholestérol augmenté,
- une capacité de reproduction qui diminue au fil du temps.
· Les souris mâles,
- ne présentent aucun effet sur la survie avec le régime sucré,
- mais une compétitivité réduite (Ces souris ne parviennent à défendre que 36% du territoire alors que les souris au régime alimentaire normal en occupent 48%),
- et une fertilité diminuée.
Toujours les effets néfastes d’une alimentation enrichie en sucre : Les chercheurs concluent que lorsque nourries avec une quantité de sucre comparable à celle d’une consommation de 3 boissons sucrées par jour, les souris subissent des effets néfastes sur la survie, la compétitivité et la capacité de reproduction. Les chercheurs suggèrent que leurs résultats démontrent les effets néfastes d’une alimentation enrichie en sucre, par des boissons sucrées en particulier. Cependant les humains ne sont pas des souris et les effets ne sont pas forcément identiques. Inutile de s’inquiéter donc, mais penser à modérer sa consommation.
Source:Nature Communicationsdoi:10.1038/ncomms3245 online August 13 2013Human-relevant levels of added sugar consumption increase female mortality and lower male fitness in mice