Pendant des années, les trois soeurs Kisugi, Rui, Hitomi et Aï, ont mené une double vie : patronnes du café Cat’s Eye le jour, elles devenaient à la nuit tombée, d’insaisissables voleuses d’oeuvres d’art ! Leur but était de rassembler les oeuvres de leur père, un artiste de génie forcé de disparaître après avoir été trahi par ses disciples et le syndicat Cranaff. Elles ont pris tous les risques dans l’espoir de retrouver sa trace mais malheureusement, leur quête s’est achevée sur une triste découverte : il était mort depuis des années. Les soeurs ont raccroché leurs pattes de velours pour retrouver une vie normale mais deux ans plus tard, Aï décide de mettre ses talents au service des âmes en peine…
Manga-News
Une « suite » de Cat’s Eye, j’ai évident craqué.
Déjà, mauvaise surprise (et mauvaise lecture de ma part). Ce n’est pas un manga de Tsukasa Hojo, le Maître, mais un manga d’après l’oeuvre de Hojo. Bref, rien à voir avec les séries qu’on a tant de plaisir à lire et qui faisait le succès de la chaîne. Seuls les noms restent, ainsi que l’histoire de basent. Ce n’est pas si mal vous me direz. Et vous avez raison. En partie. Car très franchement, même si on reste en terrain connu, il manque quelque chose, une âme que seul Hojo était capable de transmettre dans ses séries et qui faisait son succès. Sans être fade, on ne peut s’empêcher de faire la comparaison.
Le dessin est bon, très différent, un peu comme si on comparait Saint Seiya et Lost Canvas. On reconnait les personnages mais ils ne sont pas identiques. Bon, dans le cas de Cat’s Ai, le dessin est un poil en dessous de l’original, même si la qualité est là. Mais c’est peut-être ce changement qui fait qu’on a l’impression que Cat’s Ai manque d’un point crucial. Là où Hojo parvenait à saisir les sentiments par un coup de crayon unique, le dessinateur n’y arrive pas ici. On retrouve les bons sentiments, les mêmes situations, mais pas le petit truc en plus.
En résumé, Cat’s Ai n’est pas mauvais en soi mais face au projet original, le manga est en dessous. Si Lost Canvas nous avait enchanté, Cat’s Ai n’y parvient pas il faut dire que l’on s’attaque à un monstre dans le genre et qu’égaler le Master était chose impossible. Mais sinon, je pense que la série peut se lire sans problème.