Branle-bas de combat au JT de 20h hier soir. En raison des évènements mortels au Caire en Egypte, certainement ? Mais non, soyez raisonnables, je vous parle de choses sérieuses touchant directement nos compatriotes. Les embouteillages monstrueux sur les routes ! Le Bison devenu pas futé, pris en flagrant délit d’incompétence, la France attendait des explications.
Alors ça n’a pas traîné, le JT a ouvert sur cette catastrophe. La journée était annoncée « rouge », elle fut « noire », pourquoi demanda la journaliste à un compère bombardé « spécialiste ». Sur grand écran, les courbes et graphiques se sont succédés, les analyses pointues du gars qui savait complétant l’exposé. Le sujet a bien occupé près de cinq minutes du journal d’informations.
C’était passionnant ? Non ! Et qui était intéressé par ce déploiement d’explications ? On ne sait pas trop. Certainement pas ceux pris dans les bouchons car, soit ils étaient encore dans leur voiture, soit ils en avaient assez vu pour la journée. Certainement pas ceux qui ne rentraient pas de vacances ce jour-là, puisque par définition cet embouteillage était du registre du passé.
Ne restaient que ceux qui ne partent pas en vacances. Ceux-là se fichaient complètement des bouchons, à moins qu’ils n’aient trouvé là, un réel sujet de rigolade pour égayer leur triste soirée ?
Branle-bas de combat au JT de 20h hier soir. En raison des évènements mortels au Caire en Egypte, certainement ? Mais non, soyez raisonnables, je vous parle de choses sérieuses touchant directement nos compatriotes. Les embouteillages monstrueux sur les routes ! Le Bison devenu pas futé, pris en flagrant délit d’incompétence, la France attendait des explications.
Alors ça n’a pas traîné, le JT a ouvert sur cette catastrophe. La journée était annoncée « rouge », elle fut « noire », pourquoi demanda la journaliste à un compère bombardé « spécialiste ». Sur grand écran, les courbes et graphiques se sont succédés, les analyses pointues du gars qui savait complétant l’exposé. Le sujet a bien occupé près de cinq minutes du journal d’informations.
C’était passionnant ? Non ! Et qui était intéressé par ce déploiement d’explications ? On ne sait pas trop. Certainement pas ceux pris dans les bouchons car, soit ils étaient encore dans leur voiture, soit ils en avaient assez vu pour la journée. Certainement pas ceux qui ne rentraient pas de vacances ce jour-là, puisque par définition cet embouteillage était du registre du passé.
Ne restaient que ceux qui ne partent pas en vacances. Ceux-là se fichaient complètement des bouchons, à moins qu’ils n’aient trouvé là, un réel sujet de rigolade pour égayer leur triste soirée ?