Isa, c’est fini ! Le mensuel n’ira pas au-delà de son n° 91, daté décembre 2007.
Pourtant, la nouvelle formule, lancée fin 2005, avait valu à ce mensuel le titre de féminin de l’année 2006. Par rapport au numéro 1, que j'avais acheté en juin 2000 et trouvé vraiment nunuche, le changement est énorme. Un contenu très dense, un ton vraiment pêchu, un éditing audacieux et un rythme tout feu tout flamme qui crée la surprise.
Devenue une fidèle du nouvel Isa, je lui trouve aussi plein de défauts à force de l’acheter mois après mois : des pages surchargées, une maquette trop carrée. Un ton tellement efficace que, parfois, ça fatigue. Un rubriquage rigide dont le sommaire donne un aperçu : frigo, boulot, psycho, etc. La dernière rubrique, un peu à part, s’intitule “Et l’amour dans tout ça ?” Voilà précisément ce dont Isa manquait à mon goût : un peu d’amour, de fantaisie, d'espace pour le rêve.
Le numéro 1, sorti en juin 2000 :