Et alors, on trie on jette on se sépare de tout ce qui nous apparaît obsolète tout ce qui nous renvoie à ce qui n’a plus de raison d’être.
Dans un sac on écarte ce qui n’a plus d’importance qui ne nous appartient plus, n’a jamais été nôtre, et qui nous fait face et qui nous nargue.
On se réapproprie le lieu l’espace, prend un bain et son temps, reprend sa tâche lorsque les yeux croisent un détail devenu incongru. Et puis on se pose, et constate qu’en quelques heures des années se sont effacées, une histoire s’est transformée en anecdote dont nul autre que soi n’en gardera de trace
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