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Histoire de Saulieu

Publié le 26 avril 2008 par Tesco77

Saulieu

Installé sur un contrefort du massif du Morvan, au N-E de celui-ci, Saulieu,capitale du parc naturel régional du Morvan avec ses 2837 habitants, s'est construit au carrefour de 2 voies romaines allant pour l'une de Lyon à Boulogne-sur-mer et l'autre de Bibracte à Alésia.

L'activité et la renommée de la cité vient directement de ces voies de circulation, puisque de nombreux hôtels-restaurants offrent aux tourisme une halte de qualité. De grands chefs comme Alexandre Dumaine et Bernard Loiseau se sont bâti une réputation internationale et on fait de Saulieu une étape gastronomique incontournable, aujourd'hui avec le Relais Bernard Loiseau.

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Superficie : 3 156 hectares.

Altitude : 545 m.

Population : 2 837 h.

HISTOIRE

Anciennement «Sidolocus »

La ville fut évangélisée au 3e siècle par St Andoche, St Thyrse et Félix se rendant d’Autun à Alésia par la voie Agrippa. Une église, puis une abbaye bénédictine, furent édifiées à l’emplacement de leurs tombeaux.

Vers 590-610 fondation d’un monastère à Saulieu, à cette époque Brunehaut régnait à Autun assurant la régence pour la Bourgogne au nom de son petit-fils.

En 731 les Arabes divisés en plusieurs colonnes traversent le Morvan en suivant les voies gallo-romaines. Saulieu et son abbaye n’offre bientôt plus qu’un monceau de ruines.

Le passage à Saulieu de Charlemagne 768-814, rénovateur de l’abbaye de Saint Andoche à qui l’on donna une pièce de vigne à Aloxe Corton qui, depuis, porte le nom prestigieux de Corton Charlemagne, un des vins blancs les plus célèbres et les plus appréciés de Bourgogne. (Le préféré de Voltaire, Maupassant et J.F. Kennedy.) La légende précise que ce vin fut blanc afin de ne pas tacher la belle barbe fleurie de l’empereur.

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L’empereur avait fait cadeau à la paroisse de son évangéliaire, pièce de renommée mondiale par ses ivoires byzantins du VIe siècle. Cet évangéliaire est conservé; et une copie, faite par les ateliers du Louvres, est visible à la basilique.

En 1119 Le Pape Pascal II assisté de plusieurs archevêques et évêques se rend à Saulieu pour consacrer la nouvelle église de St Andoche

Andoche, Thyrse et Félix sont les trois martyrs du Morvan mis à mort vers la fin du second siècle.

Fief des évêques d’Autun qui portaient le titre de comtes de Saulieu :

-en 1220 Saulieu est affranchi

-en 1356 les Anglais brûlent en partie Saulieu

-vers 1368 Saulieu s’entoure de fortifications

-au 15° la ville est prise par Charles d’Amboise au nom de Louis XI

-et en 1589 par le comte de Tavannes au nom d’Henri IV.

-En 1773 la peste ravage particulièrement Saulieu

-Napoléon à son retour de l’île d’Elbe traverse le Morvan et passe à Saulieu

-1978 visite du Président de la République Valéry Giscard d’Estaing

Pendant les années 1981-1995 le Président François MITTERAND se rend régulièrement à la table du grand Chef Bernard LOISEAU au restaurant de la Côte d’Or.

SAULIEU SE PROTÈGE

En 1225, avec la charte d’affranchissement accordée aux Sédélociens par l’évêque Guy de Vergy, Saulieu devient une ville dynamique dont la population et le bien-être augmentent. Les habitants vont protéger leur ville par la construction de murailles.

En 1359, les Anglais détruisent murailles, château et habitations.

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Dès 1360, la ville répare ses remparts. De nouveau attaquée par des bandits, elle va augmenter ses fortifications par la «construction de remparts avec une enceinte de 25 pieds de hauteur par une galerie couverte et crénelée avec ses glacis et ses bastions, avec seize tours et ses portes à pont-levis» et ne cessera de les aménager (en avril 1637, un pont dormant est construit au bout du pont-levis de la porte des Forges)

« Saulieu n’est véritablement qu’une grande forteresse hérissée de tours et de bastions entourée de fossés et ceinte de haute muraille ». Au centre, une grande rue entravée çà et là de constructions irrégulières court du nord au sud.

SAULIEU S’AGRANDIT

Mais très vite la ville sort de ses remparts, SAULIEU SE MODERNISE : OUVERTURE À LA CIRCULATION:

Disparition des murailles, aménagement des entrées

Ce qui causa la perte des fortifications ce furent, certes, les coups de canon et les intempéries, mais également les diligences. En effet, Saulieu, ville-étape, doit aménager ses entrées pour faciliter le passage des véhicules. Dès 1743, divers projets voient le jour et, en 1789, les fossés sont comblés, tours et murailles ont disparu. Seule la Tour d’Auxois, qui fait partie depuis 1624 des dépendances du couvent des Ursulines, est épargnée.

La porte Notre-Dame, bâtie en 1437 et en très mauvais état, est démolie et remplacée par deux pilastres surmontés de vases et de trophées. La Vierge qui l’ornait est placée dans une niche peu après la porte (elle y est toujours).

Une grande place est aménagée devant la porte: « M. Morot, notable,... en vue de favoriser l’exécution du projet formé depuis longtemps par la ville d’agrandir la place devant la porte Notre-Dame... flatté de pouvoir y contribuer cède, remet et transporte à la Commune la partie d’un verger qui lui appartient dans l’ancien emplacement des fossés... ».

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La porte des Forges est abattue en 1792 : « ce jourd’huy 6 mai mil sept cent quatre-vingt-douze.., le Conseil Général de la Commune délibère... qu’il serait.., procédé à la démolition de la porte des Forges.

..tous les matériaux appartiendront à l’adjudicataire à l’exception des statues de plomb et autres plombs qui sont sur le bâtiment qui demeurent expressément réservés aux besoins de la Garde Nationale demeure aussi réservée la statue de saint Andoche patron de la ville... pour être placée dans un endroit qui sera indiqué par la municipalité... ».

LES RUES SONT ENTRETENUES, ÉLARGIES, PAVÉES ET ÉCLAIRÉES

Si dès le XVle siècle on retrouve dans les archives communales un souci d’entretien des chemins, c’est à partir du XVIlle que, obéissant à la politique d’urbanisme lancée par Colbert et poursuivie par ses successeurs, Saulieu, comme les autres villes de France, améliore son cadre de vie dans un souci de sécurité et de propreté.

Le 1er juin 1730: « . . .comme il est a propos de régler le bon ordre qui doit être tenu pour entretenir les rues propres et seines que injonction soit faite à tous les habitants de balayer devant leurs maisons... de mettre en sus chacun devant chez soy les boües... le mercredy de chaque semaine.., la Chambre a fait deffences à tous les habitants de la ville de nourrir chez eux et dans l’enceinte de la ville aucun cochon à peine de cinq livres d’amende ».

Pendant l’année 1735 de nombreux mandatements sont délivrés au bénéfice de « Jean Debranles maître paveur.., à compte de pavés qu’il a fait pour la communauté... ».

C’est en 1735 que l’aménagement de la promenade Saint-Saturnin, aujourd’hui Jean Macé, est décidé par le Conseil de la Communauté de Saulieu.

Le 29 mars 1741 : « . . .Maître Pierre Bayard, procureur du Roy, scindiq de laditte Communauté (de Saulieu) démontre qu’il y a plusieurs bâtiments de la ville et faubourgs d’icelle couverts de paille dont il arrive journellement des accidents... raison pourquoi le dit procureur du Roy scindiq requiert qu’il soit enjoint à tous les propriétaires des maisons couvertes de paille... de faire couvrir le thuille ou d’asseaune les dits bâtiments... ».

Le 5 octobre 1792 - an I de la République : « ...pour faciliter le logement des gens de guerre il serait à propos de numéroter les maisons de la ville et des faubourgs... ».

Un plan d’alignement fait suite aux travaux effectués aux entrées de la ville. Des promenades sont aménagées

chambre___quinquets
L’éclairage public devient également un souci pour la Communauté. En 1636, il est recommandé aux habitants d’allumer des feux et chandelles devant les maisons mais ce n’est que le 22 octobre 1 730 que la ville fait « poser aux deux portes des Forges et Notre-Dame deux pièces de bois de charpente... pour y attacher une coulisse qui recevra la corde pour monter et descendre la lanterne qui sera mise à chacune des portes. Plus deux caisses fermant à clef qui devront être également mises sous les dîtes portes et dans les lieux qui conviendra mieux pour y resserer le cordeau destiné à monter et descendre les dîtes lanternes ».

Les lanternes, d’abord équipées de chandelles en suif sont peu à peu remplacées par des quinquets à huile (délibération du 8 mai 1811). Leur nombre est accru « pour la commodité du public entre autres des étrangers dont le concours augmente dans cette ville ». En 1825, la ville est éclairée par 40 réverbères à six pans avec lampes et réflecteurs. « Les boîtes en chêne sont remplacées par des boîtes en fer surmontées d’un corps métallique en forme de tuyau où passe la corde de suspension pour empêcher qu’on ne la coupe ».

Une chambre à quinquet surmontée du corps métallique protégeant la corde de suspension

La promenade Monge sera aménagée en 1810, après que la ville devint propriétaire de l’enclos des Ursulines.

Sa situation géographique lui permet d’être un pôle industriel et commerçant important, à cette époque on comptait 12 foires par an et nombreuses industries (tanneries, tuileries, brasseries, saboteries, travail du bois...). Un rapport de l’intendant FERRAND rapporte que, vers 1700, Saulieu n’a que deux portes mais possède cinq faubourgs sur lesquels il y a plus d’habitants que dans la ville. L’un de ces faubourgs, celui de Saint Saturnin, abrite l’église paroissiale. La route royale qui le traverse est longée par des maisons bourgeoises et une auberge qui deviendra le relais de poste. Les autres faubourgs sont habités par une population plus ouvrière.

Autour de Saulieu : « le Plat-Pays ». Le terme de plat- pays désignait d’une façon générale les hameaux situés hors des murailles. A Saulieu, il en regroupait une trentaine. Ces hameaux ne constituaient pas une commune. Par contre, ils étaient soumis à une collecte de taille séparée

En 1696, on comptait vingt-deux tanneries voire vingt-quatre en 1700.


La vie du Chef-lieu de canton aujourd'hui

Le commerce et l'artisanat drainent une population venant de tous les cantons voisins. Le marché du samedi matin installé sous les tilleuls de la place Monge est un des plus actifs de l'Auxois-Morvan. Deux foires annuelles les 24 mars et 25 septembre, le salon des brocanteurs à Pâques, le salon du cheval de Bourgogne en avril, les journées gourmandes en mai, les boucles morvandelles en juin, les nuits Cajuns début aout, le téléthon et la course des sapins en décembre, animent la ville tout au long de l'année ainsi que les associations sportives et culturelles et leurs nombreux bénévoles,complexe sportif municipal, bibliothèque, cinéma, radio...

ANE ET RANDO 06 07 47 39 39 pour votre visite guidée

TEXTE Jean LHUILLIER

Itinéraire de visite guidée dans Saulieu

visite de 2 à 3 heures

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Départ de l’office de tourisme sur la RD906, à côté de la statue en bronze du Taureau, œuvre du sculpteur animalier François Pompon né à Saulieu 1855-1933. En face le collège F. Pompon du 18e le plus ancien collège de Bourgogne.
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Prendre en direction de Paris sur une trentaine de mètres pour arriver place Charles de Gaulle ; à l’emplacement de l’arrêt réservé aux bus se trouvaient plusieurs maisons qui ont détruite pendant la seconde guerre mondiale pour laisser passer les tracteurs tirant des péniches qui devaient rejoindre la Méditerranée. Nous sommes face à l’Hôpital du 18e, remanié restauré fin 20e dont la chapelle est ornée d’une peinture représentant Catherine de Sienne, de panneau de bois peint 16e,Vierge 15e, pietà 16e ; il est situé au n°1 de la rue Courtépée, célèbre abbé né le 23.1.172 à Saulieu, il publia plusieurs volumes de l’histoire du duché de Bourgogne

lucarnes
Traversons la place Charles de Gaulle avec cet ensemble de maisons décoré de lucarnes pour regarder l’ancienne pompe
fontaine
au milieu du square, celle-ci surmontait le puits banal au milieu du carrefour de la rue rouerie et de la place des Terreaux. Sur cette place appelée anciennement place de l’étape se déroulaient les foires, notamment les foires aux chevaux).

Entrer rue Vauban par l’ancienne porte Notre Dame qui à l’époque des fortifications fermait la ville au Nord pour admirer la grande statue de la Vierge dans une niche à droite de la rue qui s’appelait anciennement rue notre dame jusqu’au premier puits banal disparu aujourd’hui et regarder la seconde Vierge

Vierge_bourguignonne
dans l’angle au dessus de la boucherie. Revenir sur nos pas et prendre à droite la petite rue pavée ou se trouvait un moulin à huile et jeter un regard sur l’ancienne maison à colombageprendre à gauche rue Gambetta où se tenait les sabotiers qui y faisaient leurs foires après 50 m prendre encore à gauche maison à colombage
colombage
et au bout de la rue sur la façade de la maison à gauche une statue de la vierge et l’enfant
, remonter à droite place de la République Hôtel de ville du 18e, (Piliers sculptés de la maison de la presse) tourner à gauche
fontaine_Caristie
rue Sallier et vous rafraîchir à la fontaine St Andoche 18e, œuvre du sculpteur Jean Caristie

(Claude SALLIER est né en 1685 à Saulieu, il a travaillé à la bibliothèque du roi Louis XIV, philosophe, historien, philologue orientaliste, il acquit une notoriété internationale.)

Place du Dr Roclore :

orgue_St_Andoche

-musée F Pompon : il s'étage sur 2 niveaux où l'on découvre outre l'archéologie régionale, 14 stèles funéraires gallo-romaines, l'art sacré, l'art et les traditions populaires avec du petit matériel de la vie rurale ainsi qu'une collection de statues animalières oeuvres de FrançoisPompon né en 1855 dans une maison juste à côté qu'il a légué à sa ville natale.

-basilique St Andoche, chef- d’oeuvre du roman clunisien 12e: nef de 5 travées en berceau brisé à 5 chapelles latérales 15e/ 16e, choeur reconstruit 18e, crypte, façade flanquée de 2 tours rectangulaires dont l’une est coiffée d’un dôme de plomb 18e, portail refait 19e, chapiteaux sculptés clunisiens représentant des scènes de la vie religieuse, un bestiaire fabuleux et la flore ; tombeau paléochrétien de St Andoche remanié 19e, dalles funéraires 15e, stalles 14e : la fuite en Egypte, peinture sur soie 18e, statue 15e, tribune d’orgue du 16e dont on vient de terminer la rénovation avec un orgue bleu très 20ième, chaire de bois sculpté 18e, 2 cloches 16e et 17e; Évangéliaire de Charlemagne en argent et ivoire byzantin daté du 6ième siècle.

Continuons notre balade par la rue Savot (Louis SAVOT né en 1579, fait des études médicales, médecin du Roi Louis XIII et auteur de travaux et d’ouvrages sur l’architecture, la numismatique le minéralogie, les belles-lettres…) rue pavée appelée jadis « petite rue des Gobelets » c’est là que venaient se soulager des maux de ventre après leur visite à l’apothicaire les habitants de la région(visage sculpté au bout de la rue à gauche)

Tournons à gauche rue du marché (pour couper l’ancienne porte sud dite porte des forges) et à droite place des Terreaux

(à l’angle de la rue de la Rouerie fontaine qui se trouve place C. de Gaulle) Saulieu est situé sur un axe de passage, déjà les Gaulois circulaient sur la voie Agrippa. Viennent ensuite les deux Routes Royales n° 7 de Paris à Chambéry et n° 98 d’Auxerre à Autun.

A cette époque les diligences faisaient halte au relais de poste, Saulieu a compté jusqu’à 300 chevaux en poste. Rue de la rouerie, on vient pour des réparations fréquentes dues au mauvais état des routes. Tout à côté se trouve le quartier des forges.

Gagner la rue Danton ancienne rue St Saturnin jusqu’au square Jean Macé, (Fontaine aux bœufs et ancien lavoir ; croix de pierre 15e, à Villeneuve).

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Remonter rue du 11/11/1918 Traces de l’ancienne voie romaine, nous passerons par le cimetière pour regarder le clocher recouvert de tuiles en bois de chêne ou châtaignier de l’église St Saturnin reconstruite au 15e : croisée du transept 13e, choeur 14e, culots à têtes sculptées, petite flèche couverte de bardeaux; dalles funéraires 17e et 18e, Vierge 16e; stèles funéraires gallo-romaines alentour.

Vieux cimetière et tombe de Pompon ornée du Condor.

En sortant du cimetière nous couperons la rue Danton pour descendre la Ruelle écornée longeant l’ancien Lycée (ancien couvent des ursulines à leur retour de Vitteaux vers 1830).

Arrivé sur la N6 rue Grillot nous tournerons à gauche pour revenir par la rue d’Argentine au dessus de la côte à droite rue de l’ingénieur Jean Bertin recherche sur l’aérotrain d’où le TGV 300 Km à l’heure et le record du monde sur rail à 515,3 Km/h)et à gauche les vestiges de la tour de l’Auxois surmontée d’un Christ en croix et des fortifications avec à leur pieds l’emplacement de l’ancien abreuvoir formant fontaine et square.

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Sur l’ancien parking jouxtant la promenade Monge, qui vient d’être modifié, se tenaient de nombreuses foires rythmant les saisons de toute la campagne environnante qui amène à la vente volailles, cochons, veaux, vaches. C’est aux foires des « bêtes à pain » au printemps et en automne que viennent se louer les domestiques des deux sexes

Prenons lapromenade Monge ancien jardin des Ursulines au 17ièmesiècle et leur grand bâtiment qui sert actuellement d’école, de cinéma et de bibliothèque.

Retour à l’office du tourisme voir la plaque du passage de Napoléon et du consul d’Argentine et aussi les bornes.

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