En 2154 il existe deux catégories de personnes, ceux très riches qui vivent sur une station spatiale crée par les hommes appelée Elysium, petit paradis avec jardins et air pur, et les autres, ceux qui vivent sur la Terre devenue un bidonville géant, surpeuplée et ruinée. Max (Matt Damon), irradié dans l’usine où il bosse n’a plus que cinq jours à vivre, sauf s’il réussit à rejoindre Elysium où des machines vous reconstruisent un bonhomme en quelques minutes à peine. Pris entre son désir de survie et un complot politique visant à obtenir le pouvoir total sur Elysium et la Terre mené par la Secrétaire Delacourt (Jodie Foster) et ses forces armées, Matt va devoir se battre comme un beau diable, et le mot est faible, mais au bout il en va de l’avenir de l’humanité.
Sur un film de Science-fiction finalement assez classique, la Terre est à l’agonie et l’avenir sur une autre planète, le réalisateur Neill Blomkamp réussit néanmoins un joli coup. Beaucoup d’action certes mais avec un fond de réflexion aussi. Entre la Terre et Elysium, c’est un peu comme l’Afrique et l’Europe, pas de boat people forçant l’entrée mais des navettes pirates tentant l’impossible avec les mêmes drames à l’arrivée. Le parallèle entre ces deux sortes immigrations est plutôt bienvenu.
Pour ce qui est de l’action, filmage heurté genre caméra à l’épaule, gros plans durant les scènes de combats, en vérité on ne voit pas grand-chose tellement ça s’agite à l’écran mais ça pulse, ça dégage, ça speede et le but recherché est atteint. Max n’étant qu’un homme, pour que les bagarres aient plus de gueule, il est doté d’un exosquelette qui dynamise ses forces comme dans Iron Man. L’informatique est bien entendu de la partie avec extractions de données stockées dans le cerveau.
Les points faibles du film, si Jodie Foster a la froideur parfaite pour son personnage, son rôle n’est pas très développé et son homme de main armée, le gros méchant de l’histoire, manque un peu d’envergure.
Blockbuster de l’été, Elysium est le film qu’il vous faut si vous voulez aller au cinéma cet été où si vous cherchez un endroit climatisé pour une paire d’heures au frais.
Au fait, j’en profite pour vous rappeler l’origine du terme Blockbuster utilisé partout sans jamais qu’on nous en donne sa définition : « Blockbuster (en anglais, littéralement « qui fait exploser le quartier ») était à l'origine un terme du jargon théâtral américain qui qualifiait une pièce remportant un succès important. Un blockbuster serait donc une pièce qui mènerait tous les autres théâtres du voisinage à la banqueroute. Le terme blockbuster a probablement été tiré du vocabulaire militaire : blockbuster étant le nom de la plus puissante bombe utilisée par l'armée anglaise et américaine durant la Seconde Guerre mondiale. Le terme blockbuster est réutilisé au cinéma pour qualifier les films à gros budgets et à gros revenus, ce sont des productions exceptionnelles sur le plan financier, matériel et humain. »
Elysium film de Neill Blomkamp – durée : 1h49 – avec : Matt Damon et Jodie Foster
En 2154 il existe deux catégories de personnes, ceux très riches qui vivent sur une station spatiale crée par les hommes appelée Elysium, petit paradis avec jardins et air pur, et les autres, ceux qui vivent sur la Terre devenue un bidonville géant, surpeuplée et ruinée. Max (Matt Damon), irradié dans l’usine où il bosse n’a plus que cinq jours à vivre, sauf s’il réussit à rejoindre Elysium où des machines vous reconstruisent un bonhomme en quelques minutes à peine. Pris entre son désir de survie et un complot politique visant à obtenir le pouvoir total sur Elysium et la Terre mené par la Secrétaire Delacourt (Jodie Foster) et ses forces armées, Matt va devoir se battre comme un beau diable, et le mot est faible, mais au bout il en va de l’avenir de l’humanité.
Sur un film de Science-fiction finalement assez classique, la Terre est à l’agonie et l’avenir sur une autre planète, le réalisateur Neill Blomkamp réussit néanmoins un joli coup. Beaucoup d’action certes mais avec un fond de réflexion aussi. Entre la Terre et Elysium, c’est un peu comme l’Afrique et l’Europe, pas de boat people forçant l’entrée mais des navettes pirates tentant l’impossible avec les mêmes drames à l’arrivée. Le parallèle entre ces deux sortes immigrations est plutôt bienvenu.
Pour ce qui est de l’action, filmage heurté genre caméra à l’épaule, gros plans durant les scènes de combats, en vérité on ne voit pas grand-chose tellement ça s’agite à l’écran mais ça pulse, ça dégage, ça speede et le but recherché est atteint. Max n’étant qu’un homme, pour que les bagarres aient plus de gueule, il est doté d’un exosquelette qui dynamise ses forces comme dans Iron Man. L’informatique est bien entendu de la partie avec extractions de données stockées dans le cerveau.
Les points faibles du film, si Jodie Foster a la froideur parfaite pour son personnage, son rôle n’est pas très développé et son homme de main armée, le gros méchant de l’histoire, manque un peu d’envergure.
Blockbuster de l’été, Elysium est le film qu’il vous faut si vous voulez aller au cinéma cet été où si vous cherchez un endroit climatisé pour une paire d’heures au frais.
Au fait, j’en profite pour vous rappeler l’origine du terme Blockbuster utilisé partout sans jamais qu’on nous en donne sa définition : « Blockbuster (en anglais, littéralement « qui fait exploser le quartier ») était à l'origine un terme du jargon théâtral américain qui qualifiait une pièce remportant un succès important. Un blockbuster serait donc une pièce qui mènerait tous les autres théâtres du voisinage à la banqueroute. Le terme blockbuster a probablement été tiré du vocabulaire militaire : blockbuster étant le nom de la plus puissante bombe utilisée par l'armée anglaise et américaine durant la Seconde Guerre mondiale. Le terme blockbuster est réutilisé au cinéma pour qualifier les films à gros budgets et à gros revenus, ce sont des productions exceptionnelles sur le plan financier, matériel et humain. »
Elysium film de Neill Blomkamp – durée : 1h49 – avec : Matt Damon et Jodie Foster