Le Britannia Airport produira son électricité sur place

Le groupe Testrad a présenté ce mois-ci sa réponse à appel d’offre pour remplacer Heathrow, l’aéroport qui dessert actuellement la capitale britannique, complètement dépassé par l’augmentation du trafic. Le projet proposé serait un aéroport flottant dans l’estuaire de la Tamise, à quelques kilomètres de Londres, construit sur une île artificielle pour une ouverture prévue en 2029.

Le Britannia Airport serait le plus grand hub du monde, offrant aux voyageurs du monde entier un service jour et nuit, sans crainte de perturber le sommeil des voisins, à part celui des oiseaux marins et des poissons.

Une ile artificielle pour le nouvel aéroport de Londres, à l’horizon 2030

Le site existe déjà, il est connu sous le nom de Kentish Flats et héberge actuellement un parc éolien offshore, qui devrait être démantelé. Mais le projet prévoit l’utilisation à grande échelle de panneaux solaires pour la production continue d’une grande quantités d’énergie renouvelable sur place. Des dispositifs d’énergie marémotrice recueilleront également la force des marées et des vagues, avec l’objectif de s’approcher de l’auto-suffisance énergétique.

Une ile artificielle et son tunnel sous-marin à l’horizon 2035

Le nouvel équipement devrait pouvoir absorber l’énorme augmentation de la demande prévue par les autorités aéronautiques : le nombre de passagers pourrait augmenter de 127 à 300 millions par an d’ici 2031. Jusqu’à 200 millions pourraient être accueillis sur les six pistes construites sur ​​l’île artificielle.

Les passagers accèderaient au lieu par une liaison ferroviaire directe à destination de la gare de Waterloo, via un tunnel sous-marin, accessible également pour les cars et les voitures.

L’investissement serait évidemment titanesque : 47 milliards de livres sterlings sont prévus, avec à la clé des impacts énormes sur l’emploi dans toute la région côtière.

Quant à l’aéroport actuel de Heathrow, il serait transformé en quartier résidentiel, avec des logements pour 300 000 personnes.

 
Remonter à la source :

TESTRAD Consortium responded to the call from the Airports Commission