Ainsi donc le fameux banquier de l’ombre à l’ombre et au regard aussi double que ses déclarations avoue, par l’intermédiaire de son avocat, qu’il n’a jamais eu de liste de politiques français détenant un compte bancaire en Suisse.
Pour toutes celles et ceux qui en ont fait une icône des lanceurs d’alertes, on rappelle que Condamin ne cherche en réalité qu’un chose, nettement moins poignante: se faire du blé ou du moins de la pub en utilisant illicitement des renseignements dans une affaire qui le dépasse et dans laquelle il n’a rien de sérieux à déclarer.
Ça devrait plaire terriblement aux parlementaires français naïfs et opportunistes qui ne jurent que par la libération de ce « prisonnier politique » menteur et qui a quand même juré dire la vérité, rien qu’elle, devant une commission d’enquête parlementaire.