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Robag Wruhme ‘ Olgamikks

Publié le 16 août 2013 par Heepro Music @heepro

Robag Wruhme {Olgamikks}En 2012, un an après sa magnifique et subtile compilation Wuppdeckmischmampflow et surtout son majestueux album Thora Vukk, Robag Wruhme publiait une nouvelle compilation, cette fois-ci entièrement composée de remixes de l’Allemand mais aussi de deux inédits sortis de ses tiroirs.
Aussi Olgamikks recèle-t-il de trésors, déjà publiés auparavant ou non. Cependant, il est notable ici que Robag Wruhme ne s’est pas contenté de les compiler, mais bel et bien de les mixer, les quatorze titres s’enchaînant les uns aux autres, tels une nouvelle œuvre du DJ, qui les a donc retravaillé un peu pour cela.
La majorité des remixes date de ses dernières années, ayant été produits par l’artiste entre 2009 et 2012 si l’on se réfère aux crédits du disque. Attention toutefois, tous ne sont pas datés, certains étant à l’évidence antérieurs, et l’un deux datant carrément de 1996, en l’occurrence l’une des productions de l’Allemand, « Kuttenrolch ».
Ailleurs, j’avouerais tout de suite ma méconnaissance personnelle de la setlist présentée : hormis le premier titre par le duo allemand Modeselektor avec Thom Yorke au chant, et le neuvième par le Brésilien Gui Boratto, ce sera niet niveau référence personnelle ! La seule chose que je remarque, c’est l’omniprésence de nombreux autres artistes allemands.
Pour l’heure que dure Olgamikks, on s’émerveillera devant tant de facilité et d’impact dans le travail de Robag Wruhme. Pourtant, c’est une œuvre qui ressemble par moments seulement à ces travaux passés. Car il y a bien des résurgences de Thora Vukk ou de Wuzzelbud KK, pour ce qui est de la production, ainsi que de Wuppdeckmischmampflow ou de ses mixes pour Resident Advisor ou XLR8R, pour ce qui est de l’art de mixer les morceaux. Malgré tout, il s’agit bel et bien d’une œuvre nouvelle, neuve. Aucune redite, comme le prouve d’entrée le remix de Modeselektor, déjà présent mais dans une autre présentation sur Wuppdeckmischmampflow.
Un travail d’orfèvre, publié par Nachtdigital dont c’était toute la première référence (y en a-t-il eu d’autres depuis ?), et qui fait suite à l’édition 2012 du festival allemand du même nom où s’était justement produit Robag Wruhme aux côtés, entre autres, de son compatriote DJ Koze.
Et dire que ce type, qui passerait pour un violoniste ou un pianiste sans souci, est devenu l’une de mes références à moi, alors que je le connais finalement que depuis deux ans. Reste une question en suspens : mais qui est donc cette fameuse Olga ?

(in heepro.wordpress.com, le 16/08/2012)

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