Et puis on se bat on se débat, on lutte pour garder la tête hors de l’eau, rester en vie ses valeurs, son intégrité.
On voudrait qu’il en soit autrement, on entre en pourparlers, avec l’autre, l’autre que l’on ne veut pas perdre, l’autre auquel chacune de nos cellules est attachée, et puis soi-même, soi-même qui crie laisse tomber, laisse c’est trop tard, les jeux sont faits rien ne va plus. Laisse c’est foutu, cela l’a toujours été.
On pleure tergiverse fait un pas en arrière, puis deux, rebrousse chemin et chancelle. Chancelle quitte à tomber, s’agrippe toutes griffes dehors. On veut y croire quitte que coûte, quitte à se perdre, à s’oublier, à n’importe quoi.
On lance des mots comme des bouteilles à la mer, des mots d’amour, des mots comme des couteaux, des mots qui font mal, des abracadabra.
Parce que ça va passer hein, ça va aller, ça va changer hein, dis moi, tout va rentrer dans l’ordre hein, celui que nous nous étions promis, ça va aller
Ça va aller
Classé dans:humeur