Vouée aux relations transatlantiques, qui d'Amérique du Nord à la France suscitèrent correspondances de tous
genres, de toutes factures, la 18e édition du Festival de la correspondance fut un grand cru. De l'avis général
Certaines rencontres, certains spectacles ont soulevé des ovations particulières, marquées, citons notamment la lecture-spectacle d'Hunter Thompson, la mort du rêve américain , texte librement adapté par Jean-Philippe Minart et Serge Sandor, mis en lecture par Richard Brunel, avec Pio Marmaï, celle de Marilyn Monroe, la danseuse qui ne savait pas danser, magistralement interprétée (et rédigée..) par Claire Borotra - nous reviendrons sur le sujet- et Marcel Duchamp, clou final, surréaliste et farfelu, du Festival, signé Philippe Découflé.
Les rencontres centrées sur les correspondances de François Mauriac , avec Claude Arnaud et de Madame de Maintenon, avec Françoise Chandernagor resteront, elles aussi, gravées en notre mémoire, grevées de fabuleuses prises de notes.
Saisi de pluie - et des deux seules heures humides d'un Festival toujours radieux - le traditionnel petit déjeuner de l'Epistolière, se déroula en enveloppe intérieure, animé, convivial et joyeux. Il avait pour invité d'honneur, Bruno Durieux, Maire de Grignan, Président fondateur du Festival, entre autres qualités.
Un reportage photographique paraît dans les pages "Mondanités" de l'Eventail de septembre. Il est signé, Louis Jadoul. Je vous invite à le découvrir dès parution du magazine
Votre correspondante,
Apolline Elter