294 personnes âgées ont été suivies, en fonction de leurs pratiques intellectuelles, plutôt actives (lecture et écriture, notamment) ou plutôt passives (télévision). Le déclin de la mémoire est inférieur de 32 pour cent chez les personnes ayant eu une activité cognitive soutenue au cours de l’enfance et dans le troisième âge. Il est, en revanche, de 48 pour cent plus élevé chez les personnes ayant eu une activité cognitive plus faible au cours de ces deux périodes.
Ces observations confirment l’importance de la réserve cognitive emmagasinée au cours de l’enfance, sorte de capital-mémoire initial ; mais aussi celle de l’entretien tardif de ce capital. En somme, il faut doter les enfants du plus grands nombre de connexions cérébrales au départ, puis préserver ce trésor par un exercice quotidien tout au long de la vie.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site cerveauetpsycho.fr