derniers jours de repos où il est question de la pénibilité et de mes lectures

«  Propos sur les pouvoirs » d’Alain où le sens de la démocratie est l'enjeu d'une prise de conscience des droits du citoyen.

-   « A quoi sert la rénovation urbaine ? » sous la direction de Jacques Donzelot. Une approche critique des dix dernières années : « Le fait que la solution d’hier soit désormais considérée comme une vaste erreur collective à l’origine des problèmes d’aujourd’hui n’empêche pas que la politique de rénovation urbaine partage de nombreux points communs avec les politiques qui ont donné naissance aux grands ensembles. Dans un cas comme dans l’autre, la pratique aménageuse s’appuie sur l’idée — aussi ancienne que l’urbanisme — suivant laquelle l’intervention sur le cadre bâti pourrait transformer les individus et la société. Les quartiers de grands ensembles des années 1960 incarnant l’utopie urbanistique d’une dissolution de la question sociale dans l’urbain, on aurait pu penser qu’ils allaient servir de force de rappel, incitant les maires, les bailleurs sociaux, les urbanistes et les aménageurs à faire preuve de circonspection fasse aux promesses de la rénovation urbaine. Bien au contraire, ceux-ci se sont engagés comme un seul homme dans la démolition des grands ensembles avec un enthousiasme qui n’est pas sans rappeler celui de leurs prédécesseurs au moment de leur érection. » (p.59)

«  Notes contre Fénélon » de Jean Meslier, Curé d’Etrépigny. Ouvrage juxtaposant les passages de Fénelon concernés et les commentaires de Meslier, ces Notes contre Fénelon constituent un étonnant dialogue posthume témoignant du courage intellectuel, de la puissance visionnaire de cet humble curé, premier écrivain ouvertement athée de notre histoire.

« Histoire de l’utopie » de Jean Servier. Un livre clef pour mieux appréhender notre monde

-   « Exil en Nouvelle Calédonie » textes rassemblés de Louise Michel. Le témoignage de l’incroyable engagement de cette femme d’exception qui apparente le combat des Canaques à celui de la Commune. Elle leur fit le don de cette écharpe rouge symbole de son combat féministe, social pour la Commune de Paris. Une femme rouge qui aujourd’hui encore entamerait un chemin de révolte et serait bien esseulée...

« La trahison des clercs » de Julien Benda dans l’édition de J.-J. Pauvert où l’auteur décrit que la loi du clerc c’est que «  quand l’univers devant l’injuste devenu maître du monde, de rester debout et de lui opposer la conscience humaine »

 -   « Dieu n’est pas grand. Comment la religion empoisonne tout » de Christopher Hitchens. Un pamphlet mordant qui souffle un vent de liberté à l'heure où la laïcité positive fait débat, où les thèses créationnistes tentent de s'imposer, où la question religieuse n'a jamais été aussi brûlante, Christopher Hitchens, le chef de file des nouveaux athées, polémiste génial lance un pavé dans la mare : la religion empoisonne tout. Un vent de liberté sur un monde où le religieux empoisonne toute relation sociale, se mêle de tout notre quotidien en contrôlant nos assiettes, nos habits, notre éducation, se fait complice des ignorances et des obscurantismes en diabolisant la science, la raison. Religion source de haine, de tyrannies et de guerres et qui et notre monde en danger…Combien de laïcs devraient s’inspirer de ce courage pour ne pas laisser le carcan religieux étendre son univers carcéral et réducteur sur notre liberté républicaine, sur la conscience et le libre arbitre. Il y est écrit un bel hommage au vertueux Spinoza !

« Education artistique et culturelle pour une politique durable » N° 42 – été 2013 – de L’Observatoire, la revue des politiques culturelles. Revue à laquelle je suis abonné – donc j’y consacre une lecture tout au long de l’année pour enrichir mon action politique dans le cadre de ma délégation. La culture c’est toute l’année et non en stage Condorcet de deux journées en Avignon !

-   «  La collection Michel Werner » Catalogue de l‘exposition du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. INDISPENSABLE ! INCONTOURNABLE !