Il s’agit de Farid Mechani arrêté en 1993 par des policiers en civil à l’âge de 28 ans et Djamel Saadoun arrêté en 1996 par des gendarmes à l’âge de 29 ans, selon l’association. « Ces deux affaires sont les septième et huitième cas soumis par le Collectif des Familles de Disparus en Algérie (CFDA) qui donnent lieu à une décision du Comité des droits de l’Homme », précise la même source.
Le Comité des droits de l’homme de l’ONU dénonce également la «non-conformité » de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale avec le droit international des droits de l’Homme, selon la même source. Il estime que les textes d’application de cette loi « privent les familles de disparus du droit fondamental à un recours effectif » en jugeant irrecevable toute plainte ou dénonciation concernant les disparitions ou autres crimes commis dans les années 1990, selon le CFDA.
Le comité onusien appelle l’État algérien à « mener une enquête approfondie et rigoureuse sur ces disparitions », de « fournir aux familles des indications détaillées quant aux résultats de ces enquêtes », de « libérer immédiatement Farid Mechani et Djamel Saadoun s'ils sont toujours détenus au secret ou de restituer leurs dépouilles à leurs familles en cas de décès », de « poursuivre, juger et punir les responsables des disparitions et d’indemniser les familles de manière appropriée ».
Source: TSA