J'ai écris sur la porte : "Ça commence aujourd'hui". Là, maintenant, tout de suite et la seconde qui suit, et la seconde qui suit, je commence un nouveau présent. Toi aussi. La vie nouvelle est possible à chaque pas, à chaque chemin choisit. Que j'avance droit ou que je marche en arrière, que je boîte de côté, je me renouvelle. Toi aussi.
Alors je tente, je risque, je participe à un concours de nouvelles, le thème : "Toute ma vie est dans mon sac... Mais où est mon sac ?". Mon titre ? La vie nouvelle... Evidemment. Si tu veux, tu la peux lire ici et surtout tu peux voter (il parait qu'il faut voter) (décadence//pitrerie//aquoibon//putaindesystème)...
On peut y lire : "Cinq jours minuscules qui lui avaient permis de métamorphoser sa vie. Toutes les décisions si difficiles à prendre depuis un an avaient surgi du fond de son estomac comme des inconnues dont elle ignorait l’existence et les capacités. Elle avait observé cette lave brûlante sortir d’elle-même, détruire ses territoires occupés et tracer une nouvelle route. Plus rien ni personne ne pouvait avoir d’emprise sur elle."...
et aussi : "Elle se sentait à nouveau capable de vivre au jour le jour et de lâcher enfin ses envahisseurs. S’était-elle laissée posséder ou déposséder, rien de tout cela n’était encore clair pour elle, mais sa nouvelle vie avait commencé et ce pacte scellé avec elle-même se trouvait dans son sac rouge, flambant neuf."
Et toi ? Tu t'es laissé(e) posséder ou déposséder ? Si c'est ni l'un ni l'autre, je ne puis être que navrée pour toi...
Tapis tableau Herbert Bayer