Mais ce qui vient d’arriver à l’un de ses journalistes est proprement scandaleux dans un état de droit, ou pour être plus précis dans une Suisse qui se targue de l’être au quotidien mais qui ne cesse de démontrer qu’elle n’est que le royaume du plus fort ou du moins dérangeant.
Que l’on interroge Ludovic Rocchi pour tenter de savoir comment il a eu connaissance de certains détails croustillants, mettons encore. Bien que le secret des sources soit protégé ici comme ailleurs, du moins sur le papier.
Mais que l’on se comporte comme dans un polar de série C, soi disant pour accomplir les « actes de procédures usuels et nécessaires » démontre la terrible dépendance de la justice qui pourtant ne cesse de clamer qu’elle ne doit pas l’être.
Servant on ne sait trop quel courant, la justice neuchâteloise vient de démontrer qu’elle utilisait aussi officiellement l’intimidation comme arme.