Au printemps, les états réunis à la conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites), ont rejeté la proposition des Etats-Unis et de la Russie d'interdire le commerce international des ours blancs, sous la pression du Canada. Pourtant, une interdiction de ce commerce aurait envoyé un message clair et facilité le contrôle aux frontières, notamment afin de limiter le braconnage, responsable de la mort de deux cents ours l'an dernier. A l'inverse, le refus d'inscrire l'ours polaire à l'annexe I de la Cites va conforter les consommateurs et les chasseurs dans l'idée que l'espèce n'est pas si menacée que cela.
Source : lemonde.fr