La photographie animalière peut sembler « facile » au premier abord, mais il ne suffit pas d’aller se promener en forêt avec un téléobjectif sous le bras pour ramener de belles images à la maison. Ces derniers jours ont permis d’illustrer ces propos.
Une image alliant une certaine proximité, un décor agréable, une belle lumière et une attitude intéressante se prépare, et nécessite de privilégier l’affût à l’approche. Ces derniers jours, j’ai eu la chance de pouvoir enchaîner plusieurs sorties photos et consacrer de nombreuses heures à mon loisir favori en espérant rapporter quelques images intéressantes. A l’affût dans divers endroits habituellement bien fréquentés, la lumière était bonne, le décor était beau, mais les sujet, eux, ne sont jamais venus… La seule image que j’ai pu réalisé en plus de 10h passées dehors est celle de ce brocard qui a rapidement traversé la clairière en bordure de laquelle je me trouvais. La scène a été si brève que j’ai a peine eu le temps de mettre au point et de réaliser cette unique image qu’il était déjà passé pour aller brouté dans la clairière adjacente.
En résumé, malgré tous les préparatifs que l’on peut faire, le photographe naturaliste reste dépendant de la bonne volonté de ses sujets de prédilection, parfois au rendez-vous, mais souvent imprévisibles. Malgré un brin de frustration ressenti lors de longues sorties stériles, le plaisir est toujours aussi grand d’y retourner encore et encore pour passer un bon moment au grand air et espérer réussir une belle image.
Val-de-Travers, le 13 août 2013