Tous les jardiniers sont un jour ou l'autre confrontés à cette drôle de maladie qui affecte les tomates. Pour ne plus rester démuni devant ses dégâts, parcourez ce petit billet et percez le mystère du "cul noir" des tomates...
Comme son nom l'indique, la maladie du cul noir des tomates, plus chastement
appelée "nécrose apicale", se manifeste par une pourriture progressive du cul
des tomates. Elle peut se déclarer sur des tomates encore vertes ou bien sur
les fruits mûrs.
Inutile de faire des apports massifs de calcium pour enrichir votre terre,
le cul noir persistera.
Car le mystère de cette maladie n'est pas cette carence en calcium, c'est la
régularité d'arrosage !
Les sols réellement carencés en calcium sont extrêmement rares chez les
jardiniers amateurs. La plupart des éléments nutritifs sont présents dans le
sol mais ils ne sont disponibles pour les plantes qu'en présence d'humidité
suffisante pour les dissoudre et en permettre le transport par les
racines.
Ainsi, des tomates arrosées de façon irrégulière subissent des à coups
nutritifs en alternant des périodes anarchiques de disette et d’excès... de
calcium. Les éléments nutritifs sont bien présents dans le sol de la plupart
des potagers, mais les tomates ont besoin d'y accéder de façon régulière...
Pour ne plus être confrontés aux dégâts du cul noir des tomates, arrosez les
de façon régulière. Peu importe que vous les arrosiez une fois par semaine ou
tous les 2 jours. Une fois que vous avez défini un rythme qui convienne à votre
terre et à votre climat, maintenez-le le plus possible jusqu'à la fin des
récoltes.
En cas de léger dérèglement dû à l'absence des jardiniers ou à des averses
répétées, le cul noir pourra se déclarer sur quelques tomates mais n'affectera
pas toute votre plantation.