La Corée du Sud vient de tester le premier bus électrique à recharge par induction sur une ligne régulière de transport urbain, dans la ville de Gumi, le 6 août.
Le bus, baptisé OLEV pour Online Electric Vehicle, récupère de l’électricité à l’arrêt ou en déplacement, sans station de recharge et sans pantographe à partir de câbles enterrés sous l’asphalte de la route. La technologie de recharge par induction avait déjà été testée dans un parc d’attractions à Séoul et sur le campus de l’Université qui a développé le système : la Korea Advanced Institute of Science and Technology.
Les bus électriques coréens sont prêts pour la recharge par induction
Deux exemplaires du bus électrique seront utilisés pour la liaison entre le centre-ville et un quartier périphérique. Le bus recevra 100 kW d’électricité pour ses recharges, avec un taux d’efficacité lors de la transmission de 85%. Grâce à ce ravitaillement, la taille de la batterie nécessaire est réduite d’un tiers par rapport à d’autres types de bus électriques.
Les véhicules doivent répondre à un défi technologique, dans la mesure où l’efficacité doit être maximum malgré la hauteur des essieux, qui imposent un espace entre le dessous de caisse et la surface de la route de près de 20 cm. L’énergie est transmise grâce à un champ magnétique. Un dispositif de réception installé sur le bas de caisse les convertit en électricité.
Les câbles qui émettent le magnétisme ne sont installés que sur quelques tronçons de la route, ce qui limite les investissements nécessaires. Ils sont contrôlés par des capteurs qui éteignent le système après le passage du bus, afin d’éviter le gaspillage d’énergie et la diffusion d’ondes magnétiques qui pourraient affecter la santé des passants.
Remonter à la source :
KAIST’s wireless Online Electric Vehicle, OLEV, runs inner city roads