"Entre 2003 et début 2007, les prix accrus du fer et du cuivre ont été responsables d'une hausse de 7% des coûts des projets éoliens. Dans le même temps, les tarifs EEG de rachat de l'électricité produite ont été abaissés de près de 10%", constate Wolfgang von Geldern, directeur d'une association d'exploitants de parcs éoliens (WVW). La dégression tarifaire est, a priori, une mesure positive : elle vise à encourager le secteur à innover pour compenser la perte de gain - générée par la baisse de rémunération - en améliorant le rendement des machines. Mais, selon les professionnels du secteur, l'innovation ne suffit plus à remplir ce rôle. Une étude commandée par le gouvernement fédéral signale d'ailleurs que la construction de nouveaux parcs éoliens sur le sol allemand pourrait s'avérer non rentable économiquement dès 2010.
Selon la WVW, il faudrait rehausser le tarif de rachat de départ prévu (valable les 5 premières années) à 9,5 ct/kWh (contre 7,95ct/kWh prévus par la version débattue) et suspendre la dégression annuelle pendant les prochaines années.
BE Allemagne numéro 378 (27/03/2008) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53699.htm<>