Jean-François Rial, PDG de l'entreprise, explique que malgré l'intérêt suscité par le projet au début, les bonnes intentions ne se sont traduites que par 1% de paiements effectifs au final: un échec total donc.
VDM ne souhaitant pas renoncer à ses engagements passe donc à une mesure plus contraignante en imposant la compensation de l'équivalent d'un quart de tonne de CO2 pour les itinéraires aériens et terrestres "court courrier" et d'une demi tonne de CO2 au delà. Pour le client, cela se traduira par un surcoût allant de 5 à 10 euros.
"Nous appliquons et anticipons ainsi, de manière volontaire, les objectifs proposés par le plan climat de l'Union Européenne (20% de réduction des émissions de GES d'ici à 2020)" précise la société.
Les 400 000 euros récoltés par cette "taxe CO2" seront affectés à un projet de reforestation à Madagascar ou au Cambodge, qui reste encore à déterminer et devrait être effectif en 2009.<>