" Gabrielle Chanel a fasciné tous ceux qui l'ont connue. Amoureuse de l'argent et du pouvoir. N'aimant pas les femmes qu'elle habille mais les subjuguant à la première rencontre. Imposant d'emblée une distance avec les autres et en jouant avec un art consommé. Amoureuse inconditionnelle d'une liberté qu'elle juge liée à l'argent et à la réussite. Les cheveux courts, c'est elle. Le catogan, c'est elle. Le tweed, si cher à Bend'Or qui ne portait jamais rien de neuf et faisait repasser ses lacets de chaussures, c'est elle. La nouvelle silhouette de la femme et la mort du corset, c'est encore elle."
Les dynasties du luxe, Yann Kerlau, essai, Ed. Perrin, 2010, 462 pp, 23 €