Le résumé, qui ne se trouve pas au dos de la couverture :
» Louis Durand est amoureux fou de sa femme Julia, qu’il a épousée grâce aux petites annonces. Jusqu’au jour où elle disparaît avec toute sa fortune et il découvre qu’elle ne s’appelle pas Julia mais Bonny et que la vraie Julia est morte assassinée … «
Mon avis :
Je ne peux que conseiller la lecture de ce petit chef-d’oeuvre, de 439 pages. William Irish étant un de mes auteurs préférés, pour ne pas dire : Mon auteur préféré ! Une histoire qui a été adaptée au cinéma , que je n’aie jamais vu… Comme tous ses romans, Irish nous tient en haleine dans un suspens constant, certains trouveront cela un peu lent. Mais si on aime avant tout, le suspens, on en a jusqu’à la fin du roman. Un époque aussi, avec des façons de vivre bien révolues…
Jusqu’en 1940, les éditeurs refusent de publier ses livres, il publie dans des pulps près de trois cent cinquante nouvelles sous trois noms différents : William Irish, Georges Hopley et son vrai nom . Il connaît le succès à partir de 1940, avec La mariée était en noir.
En 1954, il reçoit le Grand prix de littérature policière en France pour Un pied dans la tombe. Sa mère meurt en 1957, il s’isole de plus en plus, sombre dans l’alcoolisme. Il est amputé d’une jambe atteinte de gangrène. Il meurt d’une attaque en 1968.
De nombreux metteurs en scène ont porté les œuvres à l’écran de ce maître du suspense, notamment Alfred Hitchcock pour Fenêtre sur cour, d’après une nouvelle, et François Truffaut pour La sirène du Mississippi et La mariée était en noir.
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- La Mariée était en noir La Sirène du Mississipi
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- Fenêtre sur cour et autres.. L’heure blafarde
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- Lady Fantôme La toile de l’araignée