Quand va-t-on réfléchir enfin sur la notion de progrès ? Sur quel critère objectif peut-on affirmer que ceci est un progrès, ou encore que ceci est rétrograde ? Au vu de ce que la société nous vend comme progrès – mariage homosexuel, culture gay, théorie du genre, sexualité débridée, transexualisme, la question se pose plus que jamais.
On lit dans le Salon Beige du jour ces propos de Laure Pora, un homme qui se prend pour une femme, qui est président d’Act Up-Paris et militant du NPA, qui a déclaré, en toute sincérité :
« le couple est une institution à détruire dans une perspective féministe »
« la misandrie, comme l’hétérophobie, est une stratégie de résistance ».
« Je suis féministe, ça consiste à critiquer d’abord les mecs zétéros cis qui ont le pouvoir, et seulement après les femmes pas assez intelligentes pour se libérer ».
« Je suis une folle, je pratique une sexualité que je qualifie de pédée, et je regarde pas mal de ‘porno gay’ »
Nous vous avons déjà parlé de la logique globale de société ou d’a-civilisation dans laquelle nous enferme le « progressisme » à propos d’un article sur la famille et le marxisme. On trouve en effet, chez Marx, une fois de plus, ses racines philosophiques les plus profondes. Dans éditorial de The Guardian du 23 juin 2012, le Parti communiste australien entend peser sur le débat concernant le mariage des homosexuels. Il rappelle alors ces phrases de Marx dans le manifeste du parti communiste (1847) :
« Il faut abolir la famille…Et remplacer l’éducation à la maison par celle de la société ».
« Les marxistes doivent partir à l’assaut de cette institution ».
« Il faut légaliser ouvertement les communautés de femmes ».
Cette colonté de déconstruire la famille est en fait une très vieille idée, qui remonte à l’aube des temps idéologiques, est de récupérer les enfants le plus tôt possible, pour éviter, par exemple, qu’ils ne deviennent chrétiens.
Le premier à en parler, c’est Platon (République, 460b) :
« Les enfants, dès leur naissance, seront remis entre les mains de personnes chargées d’en prendre soin»
Notre cher Ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, œuvre exactement dans cette direction, et il ne le cache même pas, lorsqu’il affirme par exemple que :
« L’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. » (Jdd, 2005)
L’éducation nationale commence donc à remplir peu à peu le rôle des parents. N’oublions pas que l’éducation a un rôle tout à fait capital dans son système idéologique ; elle est un instrument politique au service de la République :
« l’école est un instrument de l’action politique, républicaine et socialiste. » (La Révolution française n’est pas terminée)
Henry de Lesquen, dans un magnifique texte donné chez les catholiques pour les libertés économiques, affirme que le socialisme est l’expression d’une révolte métaphysique, une réponse inappropriée au problème du mal, donc bien plus qu’une simple théorie politique.
« le socialisme est l’expression d’une révolte métaphysique »
Et il s’érige aujourd’hui lui-même en métaphysique d’État, comme le rappelait également Patrick Buisson dans un entretien du début de l’année. Cette métaphysique a indéniablement un caractère totalitaire ; elle s’appuie tout particèlièrement, comme dans les religions-civiles païennes, sur une sexualité débridée, publiquement ritualisée et politiquement encadrée. Cette métaphysique est une religion, et tous les pauvres idiots du système qui répètent « Progrès », « Laïcité », etc. répètent en fait le cathéchisme ambiant comme des moutons.
Ces propos choquants tenus par le Président d’Actup ne sont donc pas communiqués par hasard en ce moment précis. Nous nous approchons du grand soir ; le fruit est mûr : cette longue lignée doctrinale dite de « gauche » qui tente d’imposer sa vision du monde holiste depuis l’aube des temps peut être cueilli. C’est cela le progrès : il s’appuie sur un sens de l’histoire univoque qui converge vers le grand soir socialiste, le jour de la Révolte des hommes contre Dieu, celui-là même que les Écritures ont déjà prévues.