Cette université, considérée par beaucoup comme l'un des étabilissements d'enseignement supérieur les plus prestigieux dans le monde, est souvent comparée à Harvard. Cet établissement a vu passer de nombreuses personnalités telle que Michelle Obama. L'approbation de Princeton de mettre à disposition des étudiants The Voice of the Jamaican Ghetto signifie que ce livre se voit attribué une belle distinction, et les médias internationaux ont déjà largement fait circuler la nouvelle.
Ironie du sort, en septembre 2012, la directrice du merchandising de l'éditeur, Aisha Stewart, déclarait au Sunday Gleaner que certains magasins locaux (en Jamaïque) rejetaient le livre, révélant également que d'une manière générale, ce sont les marchands jamaïcains qui avaient le plus de difficultés à commercialiser l'ouvrage. Toutefois, Aisha Stewart soulignait également que des pays comme l'Allemagne, la Suisse, la Bulgarie, le Japon, le Chili et la Hollande montraient un fort intérêt pour The Voice of the Jamaican Ghetto.
Michael Dawson, le co-auteur, se sent honoré d'avoir reçu l'approbation d'une institution aussi prestigieuse que la Princeton University, soulignant qu'il a pu observer des améliorations significatives au niveau local où le livre commence à être mieux accepté et plus visible. "Toutes les grandes librairies ont mis le livre dans leurs rayons (...) les librairies religieuses ont refusé par ignorance, je crois, nous nous attendions à ça".
L'auteur confie également que lui et Vybz Kartel ont reçu de nombreuses invitations pour donner des conférences dans des universités, ce qui devrait voir le jour l'an prochain. Concernant la stigmatisation autour de ce livre par les jamaïcains, Michael Dawson croit que ce n'est qu'une tentative pour cacher la vérité. Il explique que le livre a été écrit pour les jamaïcains et malgré sa validation internationale, la victoire est plutôt douce-amère, parce que le public visé n'a pas encore reçu le message...
"Je suis une personne qui a reçu une invitation pour le "Congressional Medal of Distinction" du président Bush à la Maison Blanche, mais qui a refusé ça. Au lieu de cela, je suis venu en Jamaïque et j'ai accepté le prix Marcus Garvey à Devon House. J'ai donc choisi Marcus garvey et Devon House plutôt que Bush et la Maison Blanche. Je suis pour mon peuple, et bien que n'étant pas à la recherche d'honneur, je ne veux pas qu'il soit privé de ce livre". Ajoutant que cet évènement ne pouvait être célébré correctement alors que Vybz Kartel se trouve encore derrière les barreaux, parce que le succès est le résultat d'un effort combiné.
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Source :
Jamaicagleaner