« Ma colline provençale » chante le petit village miniature près du sanctuaire Saint Joseph de Roussas, comme une réponse aux vœux les plus profonds de l’être, en harmonie avec le lieu. Le ciel d’un bleu pur, les horizons lointains, la lumière douce et chaleureuse éclaire les vallons, le mistral est virulent de senteurs. Je respire le thym, le romarin, les genêts qui se mêlent aux lauriers-roses et aux lavandes, en promesse d’un début d’été. Je ressens et vois la Drôme Provençale comme je l’avais ressentie et vue la première fois, sur cette colline, près du sanctuaire. Sensation de plénitude. Comme si tout l’environnement dont j’avais besoin se trouvait à portée de regard, d’ouïe, d’odorat, de toucher, de goût aussi.
Sûr que la vie et surtout un séjour dans la partie la plus terne du Dauphiné m’avaient ôté une telle sensibilité, je n’ai pourtant pu rester stoïque : elle est belle « ma colline provençale »